TRADUCTION

mardi 10 décembre 2013

GOMA: 08 Décembre: VOEUX PERPETUELS

Le « OUI » définitif
des trois  Carmélites MissionnairesThérésiennes

Après un semestre de réclusion et d’approfondissement « charismatique » qui s’est déroulé dans leur communauté de Butare au Rwanda, et une dizaine des jours de retraite,  l’heure était venue pour conclure ce long temps d’exercice spirituel et de ressourcement  par l’émission des vœux perpétuels. 
Pour le faire, il a fallu traverser la frontière, quitter le Rwanda pour aller en RD Congo. La Paroisse Notre Dame du Mont Carmel de Goma était choisie comme cadre pour abriter cet événement d’Eglise. Le deuxième dimanche de l’Avent doublé de la solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie s’y prêtait pour la consécration.
Elles étaient trois Soeurs carmélites missionnaires thérésiennes à émettre les vœux perpétuels :
-         Claudine BWEMA CHIZA (RDC/Bukavu)
-         Tahina Marie Gina  RAZIFINDRAVITA (Madagascar)
-         Cécile FAIDA KAMBALE (RDC/Goma)
Sous la présidence de l’Abbé Benjamin Barumi, Econome général du Diocèse de Goma, mandaté par Mgr Théophile Kaboy pour la circonstance, avec, à ses côtés treize prêtres, venus de Goma, de Bukavu et du Rwanda  pour la concélébration, cette messe a débuté à 10h40. 

Outre les fidèles chrétiens de cette paroisse, l’assemblée était composée des membres des familles, amis et connaissances, religieux et religieuses, tous venus pour soutenir et entourer de leurs prières, celles qui vont de consacrer au Seigneur.

L’homélie de l’abbé Benjamin était toute axée sur les lectures de la solennité de l’Immaculée conception avec une application à la consécration religieuse. Dès l’entame, le célébrant a dit a juste titre qu’en Marie, s’est accomplie la promesse de la Genèse, car Jésus est vainqueur du mal et de la mort. Parce que Mère du Sauveur, Marie devient par lui la vraie mère des vivants. Quelle que soit la valeur personnelle de chacun, à t-il poursuivit, le salut de l’homme est un don que Dieu veut lui faire depuis toujours. Et la Vierge Marie a été la première à bénéficier de cet amour gratuit. L’abbé Benjamin n’a pas manqué des paroles justes pour expliciter à l’intention de l’assemblée et tout particulièrement à celle qui vont émettre les vœux, le sens de la consécration dans la vie religieuse par les conseils évangéliques d’obéissance, de chasteté et de pauvreté. Pour finir, le célébrant a exhorté les trois futures professes, pour qu’à l’exemple de la Vierge Marie, elles accueillent en elles cette Parole qui sauve et qui soutient la fidélité dans les engagements.

C’est dans ces entrefaites  qu’est intervenue l’étape de l’interrogation aux futures professes. Dans leurs réponses, les trois sœurs carmélites  ont exprimé les motivations profondes qui les ont poussées à offrir  définitivement leur vie au Seigneur. Puis,  a suivi le chant des litanies des saints, moment fort pour implorer les grâces divines en faveur des celles qui allaient se consacrer définitivement au Seigneur.

C’est ici que, devant toute l’assemblée, les trois religieuses carmélites ont eu à émettre leurs vœux entre les mains de la sœur Ma José Gay Miguel, vicaire générale des carmélites missionnaires thérésiennes, après quoi elles ont  reçu les trois insignes de la profession perpétuelle que sont les constitutions qui contiennent toutes les normes des carmélites missionnaires thérésiennes ; la croix, signe d’attachement au Christ mort et ressuscité pour le salut du monde et la Bible, source intarissable à laquelle les professes puiseront la Parole de vie pour elles-mêmes et pour les autres vers qui elles seront envoyées.
Cette partie de la profession a été clôturée par le chant à la Vierge Marie, Reine et Beauté du Mont Carmel, le solennel « Flos Carmeli », chanté d’un seul chœur par toute la famille carmélitaine présente à cette célébration.


Avant la bénédiction finale, c’était le moment de prononcer les mots de remerciement. Successivement, sont passés à l’ambon : un représentant des familles biologiques des nouvelles professes, la sœur Odette Gapira (conseillère générale) ainsi que  le Père Jean Mukendi, curé de la Paroisse Notre Dame du Mont Carmel.
Comme on pouvait s’y attendre, remerciements, action de grâce, congratulations et conseils étaient au rendez-vous dans tous ces discours. Pour rendre concret leur engagement, les professes carmélites  ont choisi une parole de leur Père fondateur, le Bienheureux Francisco Palau, comme devise: « Je n’attends rien de moi-même, j’espère tout de sa grâce ». Tout leur programme de vie au sein de cette congrégation se trouve exprimé dans ces mots.

C’est à 13h30 que cette célébration a pris fin. Tout de suite après, les invités se sont dirigés vers le grand hangar paroissial  pour le partage d’un agapè fraternel. Chants et  danses ont jalonné ce temps de retrouvailles fraternelles et familiales. 




1 commentaire:

  1. Teresa de Los Andes, Teresa de Ávila, Teresa de Colônia e Teresa de Lisieux. Os Céus me falam sem parar destas amigas...que me trouxeram até aqui...

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