TRADUCTION

lundi 12 octobre 2015

PASTORALE MISSIONNAIRE : « PETITS SERVICES ET GRAND DON »,

AUTRE MANIERE DE REPONDRE AUX BESOINS DES HOMMES ET DES FEMMES DE SON TEMPS. PASTORALE MISSIONNAIRE DE SŒUR OLGA.

Sœur Danielle BILLOTTET de la congrégation des sœurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres nous partage l’expérience missionnaire de sa consœur Olga Mongellaz à Tengrela une ville de la Côte d’Ivoire.
 « COCOCO »…Sans cesse, on frappe à la porte de la maison des sœurs. C’est un mouvement continu. C’est le poste de secours des pauvres ! Sœur Olga et sœur Maria Angela n’ont plus une minute. Il faut non seulement écouter mais trouver des solutions à tous les problèmes déposés dans leurs mains. A son arrivée à Tengrela en 1987, Sœur Olga crée l’école de la mission. Une classe d’abord avec quelques élèves. Difficile d’avoir des enfants sénoufo et surtout des filles... Mais ses efforts sont récompensés. D’autres classes ouvrent et les premiers certificats d’étude couronnent ses efforts. Bien gérée, l’école s’autofinance. Alors Sœur Olga, après quelques années, en bonne missionnaire, en cède la responsabilité à un de ses enseignants. Dans ce temps libéré, l’alphabétisation prend la suite, ainsi que l’animation des groupes d’enfants. Dans un quartier tranquille de Tengrela, elle construit une grande salle et trois classes. Avec les jeunes, les femmes, les enfants, elle y fait des merveilles ! Et même une étude du soir. Mais !!! Le proviseur du lycée de la ville, un musulman, voit l’intérêt de ces salles, et vient les demander pour commencer un petit collège. Comment refuser un mieux-être des pauvres ? Et l’étude du soir ? Eh bien, elle la cède aux maîtres de la mission.


Avec la guerre et ses suites, les salaires ne sont pas gros ou pas toujours versés. Avec une petite obole des parents, les maîtres de la mission pourraient mieux survivre.
Alors maintenant, les journées de Sœur Olga sont disponibles pour l’accueil :
-         les grands-mères défilent pour avoir du lait pour les enfants orphelins.
-         les mamans malades et celles qui n’ont pas de lait.
-         les jeunes lycéens en panne de fournitures scolaires, de vêtements ou de nourriture.
-         les malades désemparés. Seuls, ils sont souvent refoulés à l’hôpital. Accompagnés de la Sœur, c’est une certitude de paiement !
Mais il y a un autre domaine où Sœur Olga s’active : la bibliothèque. Quel trésor pour les jeunes qui ne peuvent acheter leurs livres scolaires. Livres toujours en bon état car Sœur Olga a une autre corde à son arc, elle a appris la reliure. Même les écoles de la ville lui apportent les livres à réparer.
Et voilà que cette célébrité lui vaut une demande des enseignants du collège, pour que leurs élèves aient accès à la bibliothèque des Sœurs. Se pose alors un problème de place pour accueillir tout le monde… Qu’à cela ne tienne ! On ouvre une salle plus grande, (quand on est généreux, Dieu donne), une jeune femme est embauchée pour gérer l’affaire et Sœur Olga en profite pour faire un petit coin de livres religieux : bandes dessinées et vie des saints dont les jeunes sont friands. Réaménager l’ancienne salle est une aubaine pour un atelier de reliure et un stand de vente d’objets religieux.  Le croyez-vous ? Sœur Olga a encore le projet de visiter les handicapés, les malades, de faire une catéchèse à un groupe d’adulte. Et si vous lui demandez ce qu’elle fait à Tengréla, elle répond : « Je ne sais pas, je ne fais rien mais je n’ai jamais fini. »

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Nous vous proposons ce poème de sainte Thérèse de Jésus intitulé: Efficacité de la patience.
Que par l’intercession de sainte Thérèse d’Ávila, en cette année où nous célébrons le cinquième centenaire de sa naissance, le Seigneur fasse grandir en nous cette grande “vertu” qu’est la Patience.
      
Que rien ne te trouble
Que rien ne t’effraie
Tout passe,
Dieu ne change pas,
La patience.
Obtient tout;
Celui qui a Dieu
Ne manque de rien
Dieu seul suffit.

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