TRADUCTION

lundi 11 novembre 2013

Francisco Palau, fêté à la Sénégalaise.

Sœur Adèle Mwamini, Cmt/Thiès (Sénégal)

Une neuvaine préparatoire, une messe matinale festive avec rénovation des vœux de religion, une rencontre vespérale, voilà autant d’activités programmées par la communauté « Notre Dame des Vertus » constituée des carmélites missionnaires thérésiennes qui œuvrent à Thiès,  au Sénégal. Tout cela,  pour fêter le Bienheureux  Francisco Palau, notre Père Fondateur. C’est donc à la « Sénégalaise » que Palau a été fêté par ses filles. L’une d’elles, sœur Adèle nous en donne les grandes lignes dans ce compte-rendu.

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Une neuvaine de ressourcement
 C’est après neuf jours de préparation spirituelle à la fête de notre père fondateur, que la communauté Notre Dame de Vertus  de Thiès  s’est réunie afin de partager la joie d’avoir un Père et  une origine. Ces neuf jours mentionnés ci- haut ont été une occasion  propice pour nous  de nous ressourcer, de puiser encore sur notre héritage spirituel. Cela étant, nous avons eu à méditer successivement sur quelques extraits des écrits  du Bienheureux Francisco PALAU.  Cependant, nous avons continué dans la même ambiance de prière. Le dixième jour, lui,  a été si différent de neuf autres.

L’Eucharistie matinale festive
C’est par une matinée fraîche du  7 Novembre 2013 que les sœurs, quelques Milpa ainsi que les frères hospitaliers de Saint Jean de  Dieu,  se sont  rendus à la chapelle de l’hôpital Saint Jean de Dieu. Cette procession montre déjà la joie et la solennité du jour. Tout a commencé par une célébration eucharistique à 6h30 du matin, elle a été présidée par l’abbé Pierre Christian NDIONE, celui-ci n’a pas cessé de nous mettre dans l’ambiance du jour le long de la messe.

Bienheureux Palau : Harmonie et union entre contemplation et mission
Dans son homélie, il s’est vraiment résumé en nous montrant que  dans la vie, il y a des instants de grâce où, comme dit une chanson : « Nous pleurons d’amour et nous posons nos valises ». Parce que nous reconnaissons enfin celui qui nous aime depuis toujours, nous comprenons alors qu’il nous offre son compagnonnage et qu’il n’attendait qu’une chose : « que se brise notre cœur  de pierre et que se révèle en nous l’amour inconditionnel de Dieu pour chaque homme ». Il a insisté en disant que cet amour est absolument  gratuit et ne nous propose pourtant rien de moins que la vie éternelle. Il a rajouté en montrant que c’est dans ce même cadre que la vie religieuse  nous confronte et nous oblige même à chercher ailleurs notre bonheur : dans le choix d’être vulnérable et dépendant de la volonté d’un autre. 

Faisant allusion au Bienheureux du jour, le célébrant a dit que telle a été la vie du Père Palau, en franchissant les portes du séminaire à 17ans avant de s’orienter vers la vie religieuse, celui-ci n’avait d’autre  désir que  de prouver son amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour l’Eglise. Dans l’amour de l’Eglise se réalise le grand précepte de  du christianisme : l’amour de Dieu et du prochain. Poussé par cet amour, Francisco s’écrie : « Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que  toi Eglise, tu es infiniment belle et aimable, et à leur   prêcher  que tu les aimes ». En somme, toute la vie de Francisco PALAU peut se résumer par son amour pour l’Eglise en deux mots : « Harmonie et union entre contemplation et mission. Amour et service de l’Eglise ». Il nous trace ainsi un chemin d’amour et de sainteté, a conclu l’abbé Christian.
Rénovation des vœux de religion
C’est après l’homélie que la sœur Joséphine Tshieba, entre les mains de la sœur Eugénie, supérieure de la communauté,  a renouvelé ses vœux de religion qu’elle a prononcé pour la toute première fois,  il y a de cela 7 ans.

C’est sans contredit, pour elle, une occasion de réaffirmer sa fidélité, son amour et sa confiance au Christ qui l’a appelée à sa suite. Après la messe, chacun est rentré chez soi. Il a fallu attendre le soir pour la suite du programme.











Rencontre vespérale à la sénégalaise
C’est seulement à 19h30 que nos invités se sont joints de nouveau à nous  pour un dîner en famille et ceci après avoir chanté ensemble les vêpres. A cela s’en est suivi le moment des danses accompagnées des chants rythmés,  toujours pour marquer l’ampleur de la fête. Il faut dire que la joie était vraiment au  rendez-vous.















Avant de boucler la boucle par une prière, la sœur Eugénie Kayitesi, a pris la parole pour un mot de remerciement et de gratitude à l’endroit de celles et ceux qui se sont dépensé pour venir à cette fête de notre Père Fondateur. 



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