TRADUCTION

jeudi 7 novembre 2013

LE BIENHEUREUX PALAU FETE A LA MAISON GENERALICE CMT/ROME

Sœur Solange Ntibabaza
Cmt/Rome
Le 7 Novembre de chaque année nous, carmélites missionnaires thérésiennes, fêtons, le Bienheureux François Palau. Il est le fondateur de notre congrégation. Quoi de plus normal. Ces lignes qui suivent se veulent un partage de ce que la communauté de la Maison généralice qui se trouve à Rome a vécu pour la fête de cette année. La tradition a été respectée. Une parole vivante nous a été donnée pour faire une découverte: Palau, un carme « Anormal ». Le texte que vous lirez explique « le pourquoi du comment »  de cette « anormalité » Palautienne. 
Il y avait plus: une célébration riche en symboles tirés des œuvres de notre Père Fondateur pour enrichir notre marche alors que l'année de la foi prendra fin sous peu. 


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7 Novembre : une tradition respectée
La tradition veut que les carmélites missionnaires thérésiennes fêtent leur Père fondateur, le bienheureux Francisco Palau chaque année, le 7 novembre. A Rome, la communauté de la maison généralice n’a pas dérogé à la règle. 



A 12h 30, une messe d’action de grâce était prévue, présidée par le Père Bruno Moriconi, carme déchaux et professeur au Teresianum. Une seizaine des prêtres presque tous des carmes déchaux entourent l’autel pour la concélébration. 















Au fond de la chapelle, cinq sœurs carmélites forment une chorale angélique, dont une jouant au piano. Dans l’assemblée, on y voit les membres de MILPA (Missionnaires Laïcs Palautiens) et les amis de la communauté, sans oublier quelques membres de « Santa Croce », une communauté religieuse voisine, venus tous pour magnifier le Seigneur avec les filles du Bienheureux Palau. 

Une parole vivante…

La parole de Dieu choisie pour la circonstance relate quelques aspects de la vie pastorale du bienheureux Palau,  comme cet extrait du prophète Isaïe « L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, annoncer l’année de miséricorde du Seigneur. », et cet autre passage de Saint Paul aux Ephésiens : « Le Seigneur a fait des dons aux hommes :il leur a donné d’abord d’être les Apôtres, puis les prophètes et les missionnaires de l’Evangile (…) » et cet évangile selon saint Marc « Allez dans le monde entier proclamer l’Evangile à toute le création…Voici les signes miraculeux qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront des démons (…)»
Palau, un carme… « Anormal »

Le Père Bruno, dès le début de son homélie, paraphrasant quelqu’un a dit, au plus grand étonnement de toute l’assemblée que le bienheureux Francisco Palau était un carme« ANORMAL ». Pour dissiper tout malentendu, il a positivé le terme « anormal », souvent pris dans le sens péjoratif,  en soulignant que celui qui se met à la suite de Jésus, surtout s’il rame à contre courant des idéologies de la société, risque d’être pris pour un être « anormal ». Pour expliciter son propos « pro-vocateur », il a parcouru les étapes importantes de la vie du fondateur des carmélites missionnaires thérésiennes. En style télégraphique, on retiendra que la vie de Francisco Palau peut être résumé dans ce trinôme : « Fuite-Lutte-Recherche ». Le célébrant n’a pas oublié l’amour du Père Palau pour la Vierge Marie qui lui a donné la force de tenir pendant la persécution et l’exil. Jusqu’au bout, il a gardé son identité de carme et de fils de Sainte Thérèse. L’expérience « sponsale » de l’Eglise comprise comme « Dieu et le prochain »n’a pas été mise de côté par le Père Moriconi. 
Fleurs, Écrits, Pain et Vin :
                                         symboles parlants

Pendant l’offertoire, on a noté une particularité : les missionnaires laïcs palautiens se sont approchés de l’autel pour offrir des fleurs, des œuvres complètes du Père Palau, le pain et le vin. Une sœur carmélite missionnaire thérésienne a pris le soin d’expliciter ces symboles : « Ces fleurs nous rappellent que, pendant le mois de Marie, Francisco Palau nous enseigne que les vertus sont symbolisées par les fleurs et nous exhorte à être, dans la vie quotidienne, le genre des semences qui produisent des fruits et des fleurs: amour pauvreté, l'abnégation. Les écrits de Francisco Palau, quant à eux, nous rappellent les paroles qu'il a entendues de l'Eglise, sa bien-aimée : » Parce que tu  as cru en moi, je t'ai choisi pour me révéler au monde. Ecris, et je guiderais ta plume". C’est donc une  invitation à répondre efficacement, en cette année de la foi, pour la relance de l'expérience de la foi et l'engagement missionnaire. En présentant le pain et le vin, nous  renouvelons l'acte de foi, selon les mots de Palau: «Les espèces du pain et du vin dans ce sacrement est le signe du mariage spirituel". Un appel à  renouveler l'offre de notre consécration religieuse au Christ, Tête de l'Eglise, et dans son corps qui est la communauté des frères ». Ces offrandes sont venues renforcer la beauté de  l’autel sur lequel étaient exposées les reliques du Bienheureux Palau. 
Dieu et… le Prochain

Après la bénédiction solennelle, tous ceux qui ont pris par à cette eucharistie ont été invité à rejoindre la communauté « Cœur immaculé de Marie » dans leur réfectoire pour un repas de fête. Une façon pour les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes de la Maison généralice de mettre en pratique cette vision ecclésiale de « DIEU et le PROCHAIN » leur léguée par le Père Palau. Tout s’est bien passé à la grande satisfaction des uns et des autres.

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