TRADUCTION

lundi 26 août 2013

JUBILE D’ARGENT DE LA SŒUR BEATA KAYITESI

Qui me prêtera une voix de rossignol ?
                    Que je chante, que j’exalte mon Dieu…
C’est dans une atmosphère de famille que s’est déroulée la commémoration du jubilé d’argent de la Sœur Beata Kayitesi, celle-là même qui dirige la province « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus » des carmélites missionnaires thérésiennes, province qui a vu le jour en juin 2012 et qui est composée essentiellement des communautés d’Afrique (RDC, Rwanda, Kenya, Sénégal et Cameroun) du Madagascar et de la France.
Ce jour béni l’a trouvée à Goma, dans la communauté « Marie Mère de l’Eglise » et c’est là qu’elle célébrera son jubilé d’argent en y associant ses consœurs des autres communautés du diocèse de Goma : « Saint Kizito » du postulat, « Saint Joseph » de Matanda et Sainte « Edith Stein » de Goma, ainsi que les Pères carmes de la communauté « Saint Joseph ».

C’est à 17h30 du samedi 24 août 2013 que la messe d’action de grâce a débutée. Présidée par le Père Albert Tampwo et, à ses côtés, pour la concélébration, le Père Edmond Shabani, tous deux carmes déchaux.

Pour éclairer d’une lumière nouvelle la célébration de ce jubilé d’argent, deux lectures ont été choisies : 1Rois 8, 55-61 et l’Evangile du Magnificat (Lc 1, 39-55).
Dès l’entame de son homélie, le Père Albert a salué le caractère sobre du jubilé d’argent de la sœur Beata qui n’a pas voulu de grandes pompes pour marquer cet événement. Son plus grand souhait était de recevoir tout simplement une messe d’action de grâce comme un cadeau que la communauté de ses consœurs a bien voulu lui offrir.
25 ans, a renchérit le célébrant, ce n’est pas peu de chose. 25 ans durant, beaucoup d’eau ont coulé sous le pont et beaucoup d’événements se sont déroulés : il y a eu des moments de joie et d’épreuves, de temps de tristesse et d’incertitude. Mais au travers tous ces événements heureux et malheureux, Dieu est resté fidèle à sa servante et, c’est au nom de cette fidélité que nous sommes invités à lui rendre continuellement grâce comme le Roi Salomon.
A l’instar de la Vierge Marie, a poursuivi le Père Albert, nous nous réjouissons avec notre sœur Beata avec le chant de Magnificat en remerciant le Seigneur pour ses merveilles, son amour, sa bonté et sa fidélité.
Pour clore l’homélie, le célébrant a demandé au Seigneur d’accorder encore à la Soeur jubilaire la grâce de rester toujours et partout fidèle à la parole qu’elle a entendu. Un appel à tout quitter pour suivre le Christ a été lancé à la Sœur Beata. Le souhait du célébrant est de voir l’actuelle provinciale des carmélites missionnaires thérésiennes  recevoir de Dieu la grâce de fêter le jubilé d’or.


C’est à la fin de l’homélie que la sœur provinciale s’est avancée vers l’autel pour renouveler « pour toujours » les vœux de religion.  Peu avant la fin de la célébration, la sœur Beata a pris la parole pour répondre à la question du célébrant : « Sœur Beata, dites-nous : quel est votre secret ? ».  Nous vous livrons ici, sa réponse qui est, en même temps, un mot de remerciement :
Le secret professionnel de la Sœur Beata
« Il y a 25 ans, encore au noviciat à Bukavu, j’aimais beaucoup le chant du Père Tsasa qui a comme refrain: ‘ Qui me prêtera, une plume de scribe, qui me prêtera une âme poète ? Qui me prêtera une voix de rossignol ? Que je chante, que j’exalte mon Dieu’
Mon secret ? Depuis longtemps, je sentais toujours un feu brûler en moi. Comme pour notre Père fondateur Francisco Palau, je sentais que j’aimais mais je ne savais  pas bien si c’était quoi ?
Je sentais que Dieu m’aimait dans ma petitesse, dans ma faiblesse. Je cherchais comment répondre à cet amour. Partout où je suis passée, j’ai aimé mes sœurs en communauté. Je n’avais jamais senti en moi de la haine envers qui que ce soit.
Cet amour, je l’ai senti non pas seulement le jour de ma profession mais depuis la famille, à travers les personnes que j’ai rencontré, les personnes qui m’ont aimé.
Je rends grâce au Seigneur non seulement pour les joies mais aussi pour les épreuves, les difficultés, les choses qui m’ont bouleversée. En tout cela, le Seigneur m’a gardé fidèle.
Chaque jour, je renouvelle mes vœux personnellement car l’être humain est fragile. C’est aussi là le secret de ma vie religieuse.
Je rends grâce pour mes parents, frères et sœurs, amis et connaissances qui m’ont aidé et soutenu  jusqu’aujourd’hui.
Pendant l’Assemblée Générale qui s'est tenue à Tarragone (Espagne), je me suis rappelée de tout ce que nous avons à faire comme dépenses  pour notre nouvelle fondation en Tanzanie, pour les déplacements des sœurs et bien d’autres dépenses encore. Alors, j’ai  senti que je dois renoncer non pas à la messe d’action de grâce mais à une grande fête au profit des autres besoins plus urgents. J’ai tout simplement obéi à la voix qui m’a parlé intérieurement.
Pour terminer,  je remercie le Père Albert pour cette belle cérémonie et son homélie qui m’a beaucoup touchée, merci aussi au Père Edmond dont la présence est une surprise, je n'oublie pas le Père Joachim et merci à toutes mes sœurs ici présentes ».
Comme on peut se l’imaginer, c’est sous un tonnerre d’applaudissement que la sœur Beata a quitté l’autel pour recevoir, avec l’assemblée, la bénédiction finale du célébrant.


Pour joindre l’utile à l’agréable, sans toute fois perdre le caractère sobre de ce jubilé, celles et ceux qui ont participé à la messe d’action de grâce, ses sont retrouvés au réfectoire de la communauté « Marie Mère de l’Eglise » pour partager le repas du soir, suivi de quelques saynètes présentées par les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes et leurs postulantes. Le court moment de remise des cadeaux  a bouclé la boucle de cette commémoration du jubilé d’argent.

jeudi 22 août 2013

RWANDA : JUBILE D’ARGENT DE LA SŒUR CECILE RUDACOGORA

« Mon âme exalte le Seigneur…
         Le Seigneur a fait pour moi des merveilles » (Magnificat)


 Initialement prévu pour la fête de la Vierge Marie,  Reine, le 22 août, le jubilé d’argent de la sœur Cécile Rudacogora a été anticipé et célébré à quatre jours de la solennité de l’Assomption. C’est donc dans la matinée du dimanche 11 août, à 11 heures, qu’une messe d’action de grâce à été célébrée à la paroisse Stella Maris de Gisenyi (Rwanda), sous la présidence de l’abbé Eugène, le curé de la paroisse et concélébrée par une dizaine de prêtres venus du Rwanda et du diocèse de Goma (RDC).

















L’assemblée, elle, était composée des membres de la famille biologique de la sœur Cécile, des amis et connaissances, de ses consœurs carmélites missionnaires thérésiennes venues des communautés du Rwanda et de Goma, les postulantes carmélites et des Pères Carmes déchaux. De Goma est venue aussi une forte délégation  du personnel de l’Ecole Teresa Mira et du Centre de Santé ND du Mont Carmel.

Dans son homélie, essentiellement axée sur le Magnificat ( Lc 1, 46-56), le curé de la Paroisse Stella Maris a rappelé le motif de la célébration de ce jour : une messe d’action de grâce. Il est juste et bon de chanter notre Dieu avec Marie dans le Magnificat. Ce chant du Magnificat, a renchérit le curé de la paroisse Stella Maris, concorde avec l’événement du jubilé de la sœur Cécile qui, en ce jour, comme Marie, elle exprime toute sa joie et sa reconnaissance pour l’action de Dieu durant tout le parcours de  ses 25 ans à son service et au service de son Eglise. A première vue, 25 ans de vie religieuse apparaissent comme beaucoup, mais au regard de ce qui reste encore à faire pour plaire au Seigneur, 25 ans c’est peu pour une vie car il y a encore un long chemin à parcourir.

Cette homélie a été suivie du témoignage de la sœur Cécile qui a pris la parole pour rendre grâce au Seigneur qui a accompli sa promesse car il a dit : « celui qui aura quitté, à cause de mon nom, parents, ses frères … recevra le centuple » (Mt 19, 29). Et la sœur Cécile a partagé à l’assemblée l’expérience de la véracité de cette parole de Jésus car,  partout où elle a été envoyée comme missionnaire, elle a trouvé des parents, frères, sœurs et amis qui sont devenus les membres de sa famille. Et pour preuve, la sœur jubilaire a présenté à l’assemblée celles et ceux qui sont venus d’ailleurs pour la soutenir à l’occasion de son jubilé. La sœur Cécile a manifesté sa grande joie par le  fait qu’elle a célébré son  jubilé d’argent en famille, en présence de ses parents. Comme pour la Petite Thérèse, la sœur Cécile n’a pas caché son amour pour les prêtres et sa joie de prier à leur intention.

Immédiatement après ce témoignage édifiant, est venu le moment fort de la rénovation des vœux de religion : agenouillée devant l’autel du Seigneur, la sœur Cécile a répété les mêmes paroles comme au jour de sa première profession à la seule différence que cette fois, elle professe « pour toujours » ses trois vœux. 

Juste après la célébration, tous les invités ont eu à passer un temps de retrouvailles et de partage du repas festif dans la grande salle de la paroisse.

samedi 17 août 2013

BUKAVU/ PREMIERS VOEUX: MOT DE LA SUPÉRIEURE PROVINCIALE

 « Si l'Éternel est ta paix et ta joie,
                  continue le chemin que tu as choisi,

                                                    ne perds pas courage » 

                                                 Loué soit Jésus Christ!

Soeur Beata KAYITESI, Supérieure Provinciale
C`est pour nous une grande joie de nous réunir nombreux autour de cet autel en célébrant avec toute l`Eglise la grande solennité de l`Assomption de la Vierge Marie au ciel. Ce n`est pas par hasard que nous avons choisi ce jour pour que nous sœurs prononcent leur premier « OUI » au Seigneur. Ce choix révèle notre grand attachement à la Vierge Marie, Mère de Dieu  qui, de part notre charisme palautien, est le type parfait et accompli de l`Eglise et modèle de notre vie consacrée. Première missionnaire, elle dynamise notre engagement missionnaire et nous aide à vivre conformément à notre vocation.
Nous rendons grâce au Seigneur pour nos 11 nouvelles professes qui ont accepté généreusement et librement de consacrer leur vie au Seigneur en s`engageant à vivre pauvres, chastes et obéissantes à l`exemple de la Vierge Marie. Témoins de cet engagement devant Dieu et l`Eglise, ne cessons pas de prier pour la fidélité et la persévérance de nos sœurs.            
Nos sincères remerciements à Son Excellence Mgr, François X. Maroy qui n`est pas présent à  cause de ses multiples responsabilités mais a délégué le Révérend Abbé Justin Sekatera. Merci aussi Mr L`Abbé car malgré vos multiples activités, vous avez été disponible pour venir présider cette Eucharistie. Merci également a tous les prêtres et religieux qui, avec vous ont offert ce sacrifice d’action de grâce au Maitre de la Moisson car c’est Lui qui appelle quand il veut et qui il veut. Merci à nos Pères Carmes aussi avec qui nous partageons cette joie car avec la profession de nos sœurs c’est toute la grande famille de l’Ordre du Carmel qui grandit.
Nous remercions les parents des nos jeunes professes : ceux qui sont ici présents, ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement pour venir à Bukavu et même ceux qui nous ont précédé au Ciel. Chers parents, vous avez accepté que vos filles deviennent une offrande qui plaise au Seigneur par leur consécration à Lui au sein de notre famille religieuse. Que le Seigneur lui-même vous bénisse et vous rende le centuple de votre offrande. Nous aussi, nous ne nous fatiguons pas de prier pour vous. Votre mission est de rester près de nos sœurs en les accompagnant par vos prières, vos sages conseils afin qu’elles restent fidèles à leurs engagements.
Nous un grand merci à notre Sœur Gertrude Kavira qui a exercé sa tache de formatrice de nos jeunes novices pendant 10 ans. Elle l`a fait avec beaucoup de générosité, dans la foi, l`abnégation et la patience. Merci beaucoup Sr Gertrude pour tout ce que tu as donné à nos jeunes, que le Seigneur te comble de ses grâces pour que tu demeures toujours fructueuse.  Au bout de 10 ans l`être humain réclame le repos.  Elle est remplacée dans cette tache de formation par la sœur Desirata FURAHA MUNYERENKANA. Nous lui disons aussi merci pour sa disponibilité et lui promettons notre soutien moral et spirituel.  
Je voudrais m`adresser particulièrement à nos nouvelles jeunes professes. Chères sœurs, je reprends les paroles d`un chant que nous répétons souvent et qui a un message profond pour une journée comme celle-ci : « Si l'Éternel est ta paix, si l'Éternel est ta joie, continue le chemin que tu as choisi, ne perds pas courage, tu as fais un bon choix et le Seigneur est avec toi ». Oui mes sœurs, suivre et servir le Christ c`est le meilleur choix, même si vous venez de prononcer vos vœux pour un an, que dans vos cœur, votre oui soit pour toujours. Vous étiez très bien au noviciat avec une mère à coté de vous, maintenant la vie va commencer, vous allez aussi être des mères chacune dans la mission qui lui a été confiée.  Confiez-vous au Seigneur et à la Vierge Marie et restez toujours fidèles à notre charisme de communion en aimant et promouvant l`amour autour de vous ainsi que l’unité dans la diversité, vous avez su vivre cela au noviciat car vous représentez 4 nationalités différentes, continuez dans les communautés où le Seigneur vous envoie.  Le noviciat dure toute la vie, écoutez l`Esprit qui continue à vous parler à travers vos aînées en communauté et à travers les circonstances de la vie quotidienne. NOS FÉLICITATIONS !!!              
Nos remerciements s`adressent aussi à nos jeunes aspirantes, à nos frères MILPA, à tous nos frères et sœurs qui sont venus de Goma, Bobandana, Matanda, du Rwanda, à tous ceux qui nous accompagnent spirituellement de loin, Madagascar, Kenya… à vous tous qui êtes venus nombreux soutenir nos sœurs et particulièrement à tous ceux qui, généreusement, ont préparé cette journée. Merci à cette belle chorale qui nous a aidés à prier et à louer le Seigneur pour ces deux grands événements, l`Assomption de Marie au Ciel et la profession de nos jeunes sœurs.           
Puisse la Vierge Marie nous servir de modèle de fidélité à nos engagements religieux et baptismaux et être des témoins de l`amour de Dieu au monde.            

MERCI POUR TOUT!!!

Sr Beata Kayitesi

Supérieure Provinciale

15 Août : Onze novices CMTont dit « OUI » au Seigneur



C’est le jeudi 15 août 2013, en la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, que la congrégation des sœurs carmélites missionnaires thérésiennes a choisi pour l’émission des premiers vœux de 11 novices, toutes filles d’Afrique et du Madagascar :   
1.      NGUNGA WANZA Veronica, Diocèse de Machakos, Paroisse Sainte Trinité de Tawa (KENYA).
2.      MIARAHO WANJIRU Tabitha, Diocèse de Nyahururu, Paroisse Saint Luc de Mairo-Inya (KENYA).
3.      BORA BUHENDWA Wivine, Archidiocèse de Bukavu, Paroisse Saint François Xavier de Kadutu (RDC).
4.      MIRINDI MUNYERENKANA Yvette, Archidiocèse de Bukavu, Paroisse Sainte Famille de Bagira (RDC).
5.      RASOANANDRASANA Berthine, Diocèse de Fianarantsoa,  Paroisse Saints Pierre et Paul de Mangidy (MADAGASCAR).
6.      UWAMBAJIMANA Philomène, Diocèse de Kibungo, Paroisse Saint Marc de Kirehe (RWANDA).
7.      AMIDA SALAMA Charlotte, Archidiocèse de Bukavu, Paroisse Mater Dei de Muhungu (RDC).
8.      MAOMBI TANDIKA Agnès, Diocèse de Goma, Paroisse Saint Joseph de Bobandana (RDC).
9.      FURAHA SEMIRYANGO Marie Chantal, Diocèse de Goma, Paroisse Notre Dame de Lourdes de Jomba (RDC).
10.  RAHARISOA DINA JOSEE Patricia, Diocèse de Farafangana, Paroisse Saint Vincent de Paul de Manakara (MADAGASCAR).
11.  KULONDWA Anuarite Yvonne, Archidiocèse de Bukavu, Paroisse Saint François Xavier (RDC).


Cette  célébration eucharistique a débuté à 10 heures locales, présidée par le Délégué de l’archevêque de Bukavu, l’Abbé Justin Sakatera, Chancelier de l’archidiocèse et concélébrée par 13 prêtres venus de différentes paroisses de Bukavu, de Goma et du Rwanda voisin. La grande salle « Saint Joseph » du scolasticat « Sainte Edith Stein » des carmes déchaux a servi de cadre pour accueillir celles et ceux qui sont venus encourager les onze novices dans leurs premiers engagements.

Trois mots clés ont traversé l’homélie dite par le célébrant: Fidélité, Attachement et Disponibilité : L’abbé Justin Sekatera a d’abord mis l’accent sur la fidélité aux conseils évangéliques de chasteté, pauvreté et obéissance. Est fidèle, une personne qui ne s’écarte pas du chemin choisi.  « J’espère, a dit le célébrant aux futures professes, que vous ne direz pas demain ou après demain : ‘je n’ai pas fait les vœux mais j’ai seulement lu ce qui a été écris sur le papier’ ». 

L’abbé chancelier a ensuite exhorté les onze novices à avoir un attachement qui soit « durable » au Christ. C’est cet attachement inconditionnel à Jésus qui est comme la condition sine qua non pour résister aux tentations qui  guettent tout consacré, toujours et partout. Enfin, le célébrant a bouclé la boucle en invitant celles qui allaient émettre sous peu leurs premiers vœux à la disponibilité pour la mission en devenant des religieuses sur qui l’on peut compter pour le service de l’Eglise. 
Juste après l’homélie, est venu le moment d’interroger les futures professes qui étaient invitées à exprimer devant l’assemblée les motivations de leur consécration au Seigneur. D’un cœur droit et résolu, les onze novices  ont exprimé leur désir de servir Dieu et le prochain dans cette congrégation, de renoncer à l’attachement aux biens matériels pour être disponibles aux besoins les plus urgents de l’Eglise et de leur congrégation.
C’est sur ces entrefaites qu’est intervenue la sœur Beata Kayitesi, la Supérieure Provinciale des carmélites missionnaires Thérésiennes pour recevoir leurs vœux et donner aux nouvelles professes les insignes de la profession que sont : le voile,  signe de soumission au Seigneur et de consécration au service de l’Eglise. Les constitutions qui contiennent les normes de vie des carmélites missionnaires thérésiennes. La croix-médaille : signe d’attachement au Christ crucifié, mort et ressuscité pour le salut de tous, croix-médaille qu’elles devront porter chaque jour comme épouse fidèle du Roi. 

Le chant à la Vierge Marie du Mont Carmel « Flos Carmeli »,  exécuté d’un seul chœur par les membres de la famille carmélitaine présents à cette célébration, a clôturé la cérémonie de l’émission des vœux.
Avant la bénédiction finale, la sœur provinciale Beata Kayitesi a pris la parole pour un mot d’encouragement à l’endroit des nouvelles professes. Elle n’a pas manqué de remercier les parents, amis et connaissances pour leur présence et leur participation à cette cérémonie, avant de demander à l’assemblée de continuer à soutenir les professes par leur prière quotidienne.
Après la messe, autour de 13 heures locales, tous les invités se sont retrouvés pour un rafraichissement. Ce temps de partage et de retrouvailles était  agrémenté par des chants, des pas de danses et des saynètes exécutés par les novices carmélites missionnaires thérésiennes.  




vendredi 16 août 2013

Goma : Jubilé d’argent de la sœur Thérèse Wenga


« Voici le jour que fit le Seigneur,
Qu’il soit pour nous jour de fête et de joie »




Voici, jour pour jour que la sœur Thérèse Wenga, religieuse carmélite missionnaire thérésienne a totalisé 25 ans de vie religieuse. Pour célébrer cet événement, une messe a été célébrée le samedi 29 juin 2013 à 15 heures, sous la  présidence  de Monseigneur le vicaire général du diocèse de Goma, l’Abbé Louis de Gonzague Nzabanita et  concélébrée par le Père Pino Locatti (missionnaire d’Afrique) et l’Abbé Julien Munvaneza (prêtre diocésain). Pour abriter cette célébration jubilaire, la grande salle de la communauté Emmaüs a servi de cadre.

Presque toutes les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes qui œuvrent dans le diocèse de Goma étaient présentes pour entourer de leurs prières et de leurs encouragements leur consœur Thérèse Wenga pour son parcours d’un quart de siècle dans la fidélité au servie de son Maître et de l’Eglise. Les postulantes ont unies leurs voix à celles des professes carmélites pour animer cette célébration eucharistique. L’assemblée, elle, était composée des membres de la famille biologique de la sœur jubilaire, des amis et connaissance, des religieux et religieuses.


Deux textes de la parole de Dieu ont éclairé l’événement jubilaire : le premier tiré de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens, au chapitre troisième, du septième au quatorzième verset. Le second était l’évangile selon saint Jean en son chapitre quinzième.
Dans son homélie, le célébrant a beaucoup mis l’accent sur l’importance de la fidélité qui n’est rien d’autre que le fait d’être constant dans son attachement. Mais cette fidélité, a poursuivit le vicaire général du diocèse de Goma,  n’exclu pas des moments d’épreuves, de doute, d’incertitude, de persécution et de crise. C’est ici que l’abbé Louis de Gonzague a exhorté la sœur Jubilaire à tenir bon dans les épreuves, à garder la foi dans les circonstances difficiles de la vie ordinaire et mais aussi dans celles de la vie religieuse. 

C’est après cette homélie édifiante que la sœur Thérèse Wenga s’est levée et s’est approchée de l’autel pour renouveler ses vœux de religion.
Une heure quarante cinq minutes ont suffit pour que cette célébration eucharistique marquant le jubilé d’argent de la sœur Thérèse Wenga prenne fin pour laisser la place au partage fraternel d’un verre d’amitié.






















Notre vœu pour la sœur jubilaire: qu’elle reste fidèle à servir « Dieu et le prochain » selon le charisme laissé par le bienheureux Francisco Palau, aux carmélites missionnaires thérésiennes.



dimanche 11 août 2013

VISITE DE LA SŒUR BEATA A LA COMMUNAUTÉ DE TARRAGONE

Soeur Célestine NGELI, cmt
Cté de Tarragone/Espagne 

Au début du mois d'Août, la communauté des carmélites missionnaires thérésiennes de Tarragone (Espagne), a reçu la visite fraternelle de la Soeur Beata Kayitesi, provinciale de la Province "Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus " composée des communautés d'Afrique (République Démocratique du Congo, Rwanda, Kenya Sénégal, Mali et Cameroun), du Madagascar et de la France. La soeur Célestine Ngeli qui a été témoin de la visite nous en donne le détail dans cette page avec des photos pour immortaliser ce moment de convivialité et de fraternité.

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Recueillir, évaluer et projeter la vie des Carmélites missionnaires thérésiennes pour vivre plus radicalement la suite de Jésus et de vivre la mission avec courage et passion, tel a été l’objectif visé lors de la VIIIème  assemblée générale tenue en Espagne du 19 au 30 juillet 2013 au Centre diocésain de spiritualité Notre Dame de Bégonia, à Bilbao, autour du thème central: “Annonçons la communion et assumons la vie comme mission”.  
Il faut souligner que cette assemblée générale a réuni 29 sœurs carmélites venues des différentes provinces : la province « Saint Joseph » de Buenos Aires, la province « Saint Albert » de Madrid, la province « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus » d’Afrique, la province « Saint Elie » de Barcelone et la semi-province de « Vierge du Carmel » de Chili.
La province d’Afrique, elle, a été représentée par six sœurs : Beata Kayitesi (provinciale), Victorine Bagalwa, Aimée Maheshe, Clarisse Raharisoa et Leonie Lusheke.
C’est après cette assemblée générale que la sœur Beata a repris son bâton de pèlerine pour une visite fraternelle à la communauté « Bienheureux Francisco Palau » de Tarragona qui, comme on le sait, est la Maison Mère. C’est au sein de cette communauté que rendent service deux sœurs africaines : Célestine Ngeli et Aimée Nikuze. Outres les offices communautaires quotidiens, elles assurent une assistance avec une attention redoublée aux sœurs âgées. Un séjour d’une semaine qui l’a permis de visiter d’autres endroits historiques de la Congrégation, tel Aytona, lieu de naissance de notre Père Fondateur. Ce n’était pas tout : la sœur Beata Kayitesi a eu aussi l’opportunité de visiter les différentes communautés où se trouvent les sœurs pionnières qui ont travaillé sans se lasser pour implanter la congrégation des carmélites missionnaires thérésiennes en terre africaine. Cette visite était un  moment d’intense joie et d’émotion.  Plus que les paroles, les photos prises à cette occasion parlent d’elles-mêmes

Chez nous à  Aytona…
A Aytona, on peut découvrir:
- La chambre où est né Francisco Palau
- La statue de Palau dans l'Eglise où il a été baptisé
- Le buste du Bienheureux Palau fait par un artiste espagnol
- La communauté des carmélites MT d'Aytona
- L'oratoire dans la maison familiale de Francisco Palau

La communauté de Tarragona
Sur les photos:
- La communauté de VALLS
- Les membres de la Communauté "Père PALAU" (Maison Mère)
- La Petite chapelle de la Maison Mère
- Les sœurs Mercedes, et Inès (Supéreure)
- Les sœurs Aimée Nikuze et Célestine Ngeli en plein apostolat

A la grotte…
 La grotte est l'endroit où se retirait souvent le Père Francisco Palau pour prier et de recueillir. C'est aussi là qu'est exposée sa photo  originale.

A la rencontre des sages « Africaines »

La Sœur Beata, au cours de cette visite, a eu l'occasion de rencontrer les sœurs missionnaires qui ont travaillé en Afrique, pour recevoir d'elles les sages conseils. On peut reconnaître la Sœur Maria Mercedes qui fait partie des fondatrices de la mission du mali, la sœur Rosario Berengere qui a travaillé longtemps dans les Missions du Kivu (RDC) et la Sœur Remedios qui a été longtemps en Afrique.