TRADUCTION

jeudi 31 juillet 2014

La participation des CMTs à la session de formation thérésienne au Burundi.

 
Soeur Mamisa Katungu,
Cmt/Goma.

Il s’est tenu au Centre Spirituel «Marie, Reine du Carmel» des carmes déchaux de Gitega (Burundi), du lundi 21 au vendredi 25 juillet 2014, une session de formation thérésienne dans le cadre de la préparation au 5ième  Centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus, carmélite déchaussée et docteur de l’Eglise. Parmi les 48 participants, on a noté la présence des carmélites missionnaires thérésiennes. L’une d’elles, la sœur Mamisa Katungu nous retrace les lignes maîtresses de cette rencontre de la famille carmélitaine de la région des grands Lacs (Rwanda, Burundi et l’Est de la RDC).
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Cette session a débuté comme prévu le 21 juillet par une célébration Eucharistique dite par le père Julio Almansa, carme déchaux et secrétaire général des missions, en la chapelle du monastère" FIAT" des sœurs Carmélites moniales à cent mètres du Centre spirituel « Marie, Reine du Carmel ».

Quelques minutes après cette messe votive à l’Esprit Saint, et pour nous mettre dans le parfum de la formation tant attendue par la famille carmélitaine de la région des grands lacs, le Père Frédéric, Délégué Provincial des carmes déchaux du Rwanda - Burundi a ouvert la session par le mot de bienvenue.
Le premier de la série des conférenciers était le  Père Antoine Marie Zacharie IGIRUKWAYO, ocd, Il est originaire du Burundi et est professeur à la Faculté Pontificale Teresianum de Rome. Il a centré son intervention sur les «Lieux théologiques de l’expérience spirituelle dans le livre de la Vie» avec une insistance  sur les 4 schémas ou noyaux de la vie de Sainte Thérèse : 1: L'accueil de Dieu qui consiste à se former et à apprendre sur Dieu. 2: le haut et le bas ( formation et déformation) : ici, Thérèse parle d'une croissance en dent de scie caractérisée par une mer houleuse. 3: La conversion : ici il y a une nouvelle  vision (voir avec les lunettes de Dieu). 4 : La rencontre amoureuse avec Dieu ( mariage spirituel).


La seconde journée, elle, nous a fait découvrir comment,  peu à peu, la spiritualité Thérésienne est en train de prendre racine au Burundi. Pour le faire, un autre carme déchaux Burundais, le Père Libère SARUYE, l’actuel animateur du Centre spirituel,  va axer sa conférence autour du thème : «Lire Thérèse d’Avila aujourd’hui au Burundi».  Le conférencier est parti d’un constat : Sainte Thérèse d’Avila est peu connue du peuple Burundais (Africain).  Dans les cultures Africaines où l’on s'exprime  par la danse et les chants, l'oraison mentale apparait presque impossible car le peuple est habitué aux prières vocales. A la fin de la journée, une résolution particulière a été prise :  mettre les écrits de Sainte Thérèse dans des portées musicales et les apprendre aux peuples Burundais (africains) à travers les chants et les danses pour faciliter l’assimilation.
La troisième journée était consacrée aux correspondances de Sainte Thérèse. Pour ne pas se perdre dans cette forêt des lettres écrites par Sainte Thérèse, le  Père Julio ALMANSA s’est proposé de faire l’office de guide et a choisi d’orienter sa réflexion sur l’ «Enracinement mystique et illumination des yeux ouverts sur la réalité, à la lumière de l’Epistolaire thérésien». On retiendra ici que le spirituel n'est pas incompatible avec la nature humaine. Une invitation à prier et à nous sanctifier dans notre corps, nous a été lancée car,  il n’y a  pas de corps sans âme.    
Le fondement anthropologique et biblique des écrits de Thérèse, quant à lui, a été passé en revue à la quatrième journée autour de «L’amitié de Dieu au creuset du silence éternel : une approche anthropologique de l’agir de Dieu chez Thérèse d’Avila» présenté par le Père Mathieu KACOU, carme déchaux de la communauté  Saint Joseph d’Abidjan (Côte d’Ivoire). 

Et pour boucler la boucle, à la cinquième journée, une étude du livre clé de Sainte Thérèse «  le Château Intérieur » a été donné par  le  Père Antoine Marie Zacharie. Il s’agissait pour lui de faire un «Essai de compréhension de la dynamique spirituelle au livre des Demeures». Il nous faut  noter que chaque après-midi il y avait, au programme, un travail en carrefour suivi d’un temps de la mise en commun et de synthèse provisoire.


Comme filles du Bienheureux François Palau, (lui-même carme déchaux et donc fils de Sainte Thérèse), nous avons apprécié cette session à sa juste valeur. Le moins que nous pouvons dire est que cette session  nous a donné le goût de nous replonger davantage dans la lecture des écrits de Sainte Thérèse avec une possibilité d’en faire une lecture Africaine aujourd’hui. C’est cela qui nous a semblé être une nouveauté. Notre vœu est de voir se multiplier des telles initiatives

mardi 22 juillet 2014

KAOLACK: Inauguration du poste de santé "Mater Carmeli" à Ndiaffate

Soeur Christine KABUNGA,
Cmt/ Sénégal.

La date du lundi 7 juillet 2014 restera marquée d’une pierre blanche dans les annales de la communauté des carmélites missionnaires thérésiennes de Kaolack au Sénégal. En effet, c’est en cette date qu’il y a eu la cérémonie de l’inauguration du poste de santé « Mater Carmeli ».

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Informés de l’événement, les membres des communautés religieuses environnantes, la population de Ndiaffate, la communauté musulmane et leurs imams ainsi que les personnes de bonne volonté ont répondu présent pour soutenir et encourager les carmélites missionnaires thérésiennes dans leur nouvelle mission.

C’est autour de 10 heures que tout a commencé avec la prière de bénédiction de locaux du poste de santé par l’évêque du diocèse de Kaolack, Monseigneur Benjamin N’diaye qui a tenu personnellement à rehausser de sa présence cette importante cérémonie pour consolider l’initiative louable prise par les carmélites missionnaires thérésiennes pour le diocèse et pour la population rurale de Ndiaffate.


La bénédiction du poste de santé terminée, le moment était venu pour écouter la parole de l’imam de Ndiaffate. Celui-ci, au nom de la communauté musulmane, n’a pas caché sa satisfaction pour la présence des sœurs carmélites dans ce village et surtout pour ce poste de santé qu’elles ont construit en si peu de temps. L’imam a promis la collaboration de sa communauté à cette œuvre sanitaire ainsi que  leur disponibilité pour apprendre aux sœurs la langue peul afin de faciliter la communication et ainsi obtenir un soin de qualité.


A sa suite, la sœur Eugenie Kayitesi, responsable du poste de santé « Mater Carmeli » a pris la parole, au nom de la Congrégation, pour remercier le Pasteur de l’Eglise locale de Kaolack, Monseigneur Benjamin, la communauté de Ndiaffate ainsi que les communautés religieuses pour l’accueil et la confiance placée en elles.


Pour boucler la boucle, une messe d’action de grâce a été célébrée à la communauté des carmélites missionnaires thérésiennes, sous la présidence de l’Ordinaire de lieu.  


Il faut dire que cette œuvre était très attendue par les habitants de cette contrée qui ne compte que peu de chrétiens et où même les premiers soins de santé faisaient gravement défaut. L’heure a donc sonné pour les filles du Bienheureux Francisco Palau d’aller à la rencontre de l’Eglise à travers ce peuple de Ndiaffate qui, dès le lendemain déjà certains d’entre eux se sont présentés pour recevoir les renseignements et d’autres pour se faire soigner de leurs maladies.


















Rappelons que c’est le 16 novembre 2013 que les carmélites missionnaires thérésiennes sont arrivées à Ndiaffate.


Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Ndiaffate, ils noteront qu’il se trouve au Sénégal, dans la région de Kaolack qui, elle , est située à 200 kilomètres de la capitale Dakar. En un mot : Ndiaffate se situe dans la région de Kaolack, dans le département de Kaolack et dans l’arrondissement de Ndiédieng. C’est là que nous sommes plantées et c’est là que nous allons fleurir, parce que nous nous savons soutenues par vos incessantes prières.


lundi 7 juillet 2014

LES NOUVELLES DE LA GRANDE ILE

Nous, carmélites missionnaires thérésiennes, nous avons une mission
Soeur Clarisse Raharisoa,cmt
Itaosy/Madagascar
spécifique dans l’Eglise, mission contenue dans notre charisme qui est ecclésial et se résume dans ces trois dimensions, à savoir :
-         Contempler l’Eglise « DIEU ET LE PROCHAIN » comme mystère de communion
-         Témoigner de cette Église-communion à travers la vie fraternelle.
-          Annoncer la beauté de cette Église-communion et la servir dans ses besoins les plus urgents.
Fondée en Espagne il y a plus de 150 ans, notre congrégation s’implante bien dans la grande île, connue sous le nom du Madagascar. Ces écrits de la sœur Clarisse qui relatent le rayonnement des carmélites missionnaires thérésiennes dans le district d’Itaosy en sont les preuves.

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«Je dois aller travailler de toutes mes forces au salut des âmes, là où s'ouvrira à moi un chemin» ( Bx. FranciscoPalau) 

Fidèles aux consignes de notre Père Fondateur, qui fut particulièrement sensible aux besoins les plus urgents de l’Eglise, les carmélites missionnaires thérésiennes qui œuvrent à Itaosy assument, en conformité avec son charisme, des œuvres nouvelles de service apostolique selon la diversité des temps et des lieux, ou encore selon la volonté de l’Eglise elle-même.


Aujourd’hui, nous sommes heureuses de vous faire part de l’apostolat exercé par les sœurs de la communauté « Bienheureux Palau » située à 7 kilomètres d’Antananarivo, la capitale du Madagascar et fondée il y a 4 ans, le 13 mars 2010 . Elle est composée de 6 membres : Les sœurs Gertrude KAVIRA, Stella RAVONIARY , Angèle ZAINORO, Agnès TANDIKA, Patricia RAHARISOA et  Clarisse RAHARISOA qui en assure l’animation.

Les filles du Bienheureux Palau... 
                                         rayonnent à Itaosy

Outre la catéchèse que nous dispensons à la paroisse, l’assistance aux malades, l’animation des enfants et des jeunes, l’animation des groupes de prière et l’assistance du groupe des missionnaires laïcs palautiens, notre apostolat c’est aussi l’enseignement que nous assurons dans notre école  dénommée : " ECOLE PRIVEE CATHOLIQUE BIENHEUREUX FRANCOIS PALAU". 


Il faut dire que cette école est un grand projet souhaité et attendu par la population du district d’Itaosy.  Au moment où nous écrivons ces lignes, il n’est pas inutile de signaler que nous avons entamé l’étape de finissage de la construction de cette école. Une fois terminé, ce grand projet contiendra des bureaux, une salle d’infirmerie, 14 salles de classes, une bibliothèque et  une salle pour l’informatique.


Actuellement, l’école fonctionne,  mais de manière progressive : le démarrage s’est effectué au cours de l’année scolaire 2012-2013 avec quatre salles de classes. Puis, deux autres cette année scolaire 2013-2014. En deux ans, nous recensons 113 élèves âgés de 3 à 8 ans. Nous assurons la maternelle, la 12ième,  les Cours Préparatoire (CP1 et CP2). Comme personnel :  Une consœur assure la direction de l’école, deux autres enseignent, l’une  au CP1 et l’autre au 12ème , une quatrième travaille au secrétariat. Nous avons aussi le concours des 4 dames pour l’enseignement dans  d’autres classes. Une note particulière de notre école, c’est que chaque jour, à 11h30, le déjeuner des élèves est assuré par la cantine de l’école. En plus, tous les mercredis dans les après-midis, nous organisons des activités parascolaires tels que l’apprentissage de la musique et des danses classiques, traditionnelles et modernes.



Au niveau de la communauté, nous sommes aussi en chantier avec la construction de la cuisine et du réfectoire pour la bonne raison que le bâtiment était devenu petit pour contenir tous les services. 



Le moins que nous puissions dire, sans triomphalisme, c’est que le charisme des carmélites missionnaires thérésiennes prend racine au Madagascar. Cet article avait aussi pour but de partager avec vous l’évolution de nos divers travaux de construction que nous effectuons en ce moment. Mais, pour que tous ces chantiers commencés arrivent à leurs termes, nous avons  besoin de vos incessantes prières. D’ores et déjà, nous vous remercions pour vos divers soutiens et que le Seigneur vous le rende au centuple.  


samedi 5 juillet 2014

Visite fraternelle des communautés CMTs du Sénégal

Sœur Christine KABUNGA,
 cmt/Diamaguène (Sénégal)

La visite fraternelle d’une  supérieure majeure a toujours été une occasion de joie car elle est un réconfort pour les membres de la communauté.  Ce mois de juin 2014 a été marqué, particulièrement pour nous les carmélites missionnaires thérésiennes qui sommes en mission au Sénégal, par la visite fraternelle de la sœur Victorine Bagalwa, provinciale nouvellement nommée à la tête de notre  province Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui réunit les communautés de l’Afrique, du Madagascar ainsi que  celle de la France. La sœur Christine Kabunga nous relate le temps forts de cette visite fraternelle. 


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Toujours à deux pour la mission… 
Disons-le tout de suite que la sœur Victorine n’était pas venue toute seule. A ses côtés, la sœur Clarisse Hanitra, nouvelle économe provinciale. Notons que cette visite avait un caractère  fraternel et était la première depuis leur nomination qui date du mois de mars 2014.  Au Sénégal, le mois de juin est en général le plus chaud avec environ 9 heures d’ensoleillement. Les températures, selon les années, peuvent descendre à 18°C et monter jusqu'à 39°C. Ce facteur climatique n’a pas été un empêchement pour nos deux consœurs. Elles ont effectué cette visite fraternelle sans avoir peur de fondre sous le soleil sénégalais. 

Ce qui est encourageant, c’est que toutes les communautés ont été visitées :  D’abord, c’était  la communauté de "Diamaguène", fondée en 2000, qui a eu le privilège de les accueillir du 12 juin au 17 juin. Ensuite était venu le tour de la communauté  de " Kaolack",  fondée en 2013, qui a eu droit à deux jours,  du 17 juin  au 19 juin ; et enfin la première communauté de 'Thiès" fondée en 1984, du 19 juin au 20 juin.














Leur agenda, bien que surchargé,  avait  prévu, dans chaque communauté un temps de prière ensemble et de vie commune, un temps d’entretien personnel et communautaire,  une visite des lieux d’apostolats des sœurs et une séance de travail avec l’économe provinciale. 









Joindre l’utile à l’agréable…
Pour joindre l’utile à l’agréable, un temps de détente avait été aussi prévu : une visite de l’Abbaye Bénédictine de « Keur Moussa » (Maison de Moise fondée en 1963 par des moines français venus de la célèbre abbaye de Solesmes ) où nos hôtes ont été accueillis avec joie par le Prieur Abbé Niouky et ont eu un moment de visite de l’abbaye pour clôturer avec un « Salve Regina » à Notre Dame de l’Espérance.















Il y avait plus : une autre visite, celle du parc forestier et zoologique de Hann, un lieu touristique très fréquenté situé à 6 kilomètres de Dakar qui  couvre une superficie totale de 60 hectares.  Ce parc, est un lieu très agréable pour la découverte de la flore et de la faune sénégalaise. 














Pour boucler la boucle, un saut a été effectué à Ouakam, une commune d’arrondissement de Dakar, pour la visite du très célèbre Monument de la Renaissance africaine. Nos hôtes ont eu le plaisir de découvrir un groupe monumental de 52 mètres en bronze et cuivre, sur l'une des deux collines volcaniques coniques qui surplombent la capitale sénégalaise. 



























Toute cette excursion a été effectuée, sous la conduite du  Père Constant Elembe, missionnaire de Scheut, qui ne s’est pas fait prier pour  faire l’office du guide touristique. A lui, nous disons un grand merci!

Des mots justes pour tous et pour chacune
A la fin de ce temps si riche, la sœur Clarisse, avant de s’envoler pour Kinshasa,  n’a pas manqué des mots justes à l’endroit de ses consœurs et du peuple sénégalais : 

« Ma mission au Sénégal était vraiment magnifique parce que j'ai vu mes consœurs, toutes en bonne santé et j’ai été bien accueillie. A elles, j'adresse ce mots d'encouragement : « pratiquons la communion ». J’ai été impressionnée positivement par le peuple sénégalais :un peuple gentil, très calme et qui n'aime pas des bruits… ».

Alors que nos hôtes s'apprêtent à nous quitter, nous leur souhaitons une bonne suite des visites fraternelles dans nos autres communautés et au plaisir de nous revoir!