0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0=0
Cette
session a débuté comme prévu le 21 juillet par une célébration Eucharistique
dite par le père Julio Almansa, carme déchaux et secrétaire général des
missions, en la chapelle du monastère" FIAT" des sœurs Carmélites
moniales à cent mètres du Centre spirituel « Marie, Reine du Carmel ».
Quelques
minutes après cette messe votive à l’Esprit Saint, et pour nous mettre dans le
parfum de la formation tant attendue par la famille carmélitaine de la région
des grands lacs, le Père Frédéric, Délégué Provincial des carmes déchaux du
Rwanda - Burundi a ouvert la session par le mot de bienvenue.
Le
premier de la série des conférenciers était le Père Antoine Marie Zacharie IGIRUKWAYO, ocd, Il
est originaire du Burundi et est professeur à la Faculté Pontificale Teresianum
de Rome. Il a centré son intervention sur les «Lieux théologiques de
l’expérience spirituelle dans le livre de la Vie» avec une insistance sur les 4 schémas ou noyaux de la vie de
Sainte Thérèse : 1: L'accueil de Dieu qui consiste à se former et à apprendre
sur Dieu. 2: le haut et le bas ( formation et déformation) : ici, Thérèse
parle d'une croissance en dent de scie caractérisée par une mer houleuse. 3:
La conversion : ici il y a une nouvelle
vision (voir avec les lunettes de Dieu). 4 : La rencontre amoureuse
avec Dieu ( mariage spirituel).
La
seconde journée, elle, nous a fait découvrir comment, peu à peu, la spiritualité Thérésienne est en
train de prendre racine au Burundi. Pour le faire, un autre carme déchaux Burundais,
le Père Libère SARUYE, l’actuel animateur du Centre spirituel, va axer sa conférence autour du thème : «Lire
Thérèse d’Avila aujourd’hui au Burundi». Le conférencier est parti d’un constat :
Sainte Thérèse d’Avila est peu connue du peuple Burundais (Africain). Dans les cultures Africaines où l’on
s'exprime par la danse et les chants,
l'oraison mentale apparait presque impossible car le peuple est habitué aux prières
vocales. A la fin de la journée, une résolution particulière a été prise : mettre les écrits de Sainte Thérèse dans des
portées musicales et les apprendre aux peuples Burundais (africains) à travers
les chants et les danses pour faciliter l’assimilation.
La
troisième journée était consacrée aux correspondances de Sainte Thérèse. Pour ne
pas se perdre dans cette forêt des lettres écrites par Sainte Thérèse, le Père Julio ALMANSA s’est proposé de faire l’office
de guide et a choisi d’orienter sa réflexion sur l’ «Enracinement mystique et
illumination des yeux ouverts sur la réalité, à la lumière de l’Epistolaire
thérésien». On retiendra ici que le spirituel n'est pas incompatible
avec la nature humaine. Une invitation à prier et à nous sanctifier dans notre
corps, nous a été lancée car, il n’y
a pas de corps sans âme.
Le
fondement anthropologique et biblique des écrits de Thérèse, quant à lui, a été
passé en revue à la quatrième journée autour de «L’amitié de Dieu au creuset du
silence éternel : une approche anthropologique de l’agir de Dieu chez Thérèse
d’Avila» présenté par le Père Mathieu KACOU, carme déchaux de la
communauté Saint Joseph d’Abidjan (Côte
d’Ivoire).
Et pour boucler la boucle, à la cinquième journée, une étude du
livre clé de Sainte Thérèse « le Château Intérieur » a été donné
par le Père Antoine Marie Zacharie. Il s’agissait
pour lui de faire un «Essai de compréhension de la dynamique spirituelle
au livre des Demeures». Il nous faut noter que chaque après-midi il y avait, au
programme, un travail en carrefour suivi d’un temps de la mise en commun et de synthèse
provisoire.
Comme
filles du Bienheureux François Palau, (lui-même carme déchaux
et donc fils de Sainte Thérèse), nous avons apprécié cette session à sa juste
valeur. Le moins que nous pouvons dire est que cette session nous a donné le goût de nous replonger
davantage dans la lecture des écrits de Sainte Thérèse avec une possibilité d’en
faire une lecture Africaine aujourd’hui. C’est cela qui nous a semblé être une
nouveauté. Notre vœu est de voir se multiplier des telles initiatives
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire