TRADUCTION

dimanche 31 mars 2013

Kaolack/Sénégal : La population de Djiaffate prête pour accueillir les CMTs

Soeur Adèle Mwamini, cmt/Thiès

Après les fondations des missions sénégalaises de Thiès (1984) et de Diamaguène (2000), la province « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus » des carmélites missionnaires thérésiennes ne compte pas en rester là : une autre mission vient de voir le jour, celle de Djaffate, au Kaolack. La sœur Adèle Mwamini, qui faisait partie de la délégation descendue sur le terrain pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux,  n’a pas voulu garder son émerveillement pour elle seule. Elle a choisi de nous le partager ici.

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C’était il y a peu, en la solennité de Notre Père Saint Jean de la Croix,  que les sœurs carmélites missionnaires  thérésiennes qui œuvrent au  Sénégal, avaient effectué pareille visite dans la région de Kaolack, précisément à Djiafate, village dans lequel elles vont désormais habiter  dans un proche avenir. Le peu que l’on puisse dire sur le village de Djiaffate est qu’il se situe à, environs, dix-sept kilomètres de Kaolack et est habité par le peuple Pelle, une population démunie avec un taux d’analphabétisme effrayant. Ce village est éloigné et isolé. Cette population attend  tout du soutien extérieur. Touchées par cette situation,  avec le zèle missionnaire et un charisme qui leur sont propre, les filles du Bienheureux Francisco Palau ne se sont pas fait supplier pour voler au secours du peuple Pelle avec un projet concret dans leur gibecière.


















Une délégation carmélitaine forte de sept sœurs est descendu sur le terrain pour palper du doigt l’effectivité des travaux de construction lancés depuis le 16 janvier de l’année en cours: De la communauté de Diamaguène sont venues les sœurs  Christine Kabunga (chargée des affaires administratives pour la mise en œuvre du projet de Kaolack et gestionnaire de formation "AGIS") et  Hildah Musabi, nouvelle venue à Diamaguène. Tandis que de la communauté de Thiès sont arrivées les sœurs  Eugénie Kayitesi (supérieure),   Adèle Mwamini , ainsi que Bernadette Mukantaganda  et Christine Nsula qui, actuellement,   résident  à Kaolack pour le suivi  des travaux de  construction. Il n’est pas inutile de signaler aussi la présence discrète du Père Marie-Joseph, prieur de la communauté des frères carmes déchaux de Djiaffate,  qui a bien voulu nous tenir une compagnie fraternelle malgré ses multiples occupations.
Cette visite, il faut le dire, était très édifiante avec un accueil on ne peut plus chaleureux de la part du peuple de Djiaffate qui voit, chaque jour qui passe,  leur rêve devenir une réalité. Quelle ambiance ! pouvait-on s’exclamer à la vue de chants, danses et mots gentils nous réservés par la population, gestes et paroles qui  sont allés droits dans nos cœurs.
C’est avec le passage de la sœur Xavérine  Nyirabarera (conseillère provinciale et missionnaire au Mali), que nous  avons profité pour revisiter Djiaffate par voir de nos propres yeux l’état de  l’évolution de la construction sur ce terrain qui était vide il y a seulement deux mois.

















Arrivées sur place, nous avons été surprises, étonnées et émerveillées. Nous étions restées épater par la rapidité avec laquelle les bâtiments  sont entrain d’être construit.  Ces travaux n’ont duré que deux mois, mais le chantier donne déjà  l’apparence d’une maison presque finie. Notre émerveillement était si grand que, sans nous retenir,  nous nous sommes écriées : « incroyable mais vrai!» : Incroyable parce que nulle d’entre nous  ne  pouvait affirmer que dans deux mois la construction pouvait monter si rapidement. Vrai car la réalité dépassait de très loin  notre scepticisme et nous a prouvé le contraire. Nous n'avions que des discours élogieux face à ce qui se fait sur le terrain.


















Pour  visiter notre vaste chantier de Djiaffate,  nous avons commencé par  le poste de santé et puis nous nous sommes dirigées vers le bâtiment du couvent où habiteront nos sœurs. Là,  nous avons rencontré l’entrepreneur, Monsieur Benoît Diatta, qui  a pris de son précieux temps pour nous faire visiter le chantier qu’il dirige des mains de maître. C’est à travers ses explications techniques que nous avions découvert ce que le plan de la construction prévoit : d'un coté sera érigé  le poste de santé et l'autre coté,  le couvent des sœurs. Nous notons que les deux bâtiments en construction se situent l’un de l’autre à une distance de dix minutes seulement de marche.



















Après la visite, qui a duré en tout et pour tout deux bonnes heures, l’entrepreneur, nous a fait voir combien le peuple de Djiafate est prêt à nous accueillir à bras ouverts, et que tous sont contents de nous, surtout pour notre œuvre médicale. Une habitante, nous a confié l’entrepreneur,  avait mal caché sa joie en disant : « Désormais, avec l’arrivée des sœurs, nous n’aurons plus besoin d’aller très loin pour nous faire soigner ».  On le sent : Tout leur espoir se trouve être dans cette parole.



















Voilà pour nous, carmélites missionnaires thérésiennes, une bonne occasion de plaire à l’Eglise, a travers le service des plus pauvres et des souffrants, comme nous le recommande notre Père fondateur, le Bienheureux François PALAU :
 «  parce que je t’aime Ô Eglise Sainte, 
je cherche en te servant l’occasion de te plaire ».

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