Des raisons d’espérer…
Des raisons d’espérer…
Soeur Marie-Thérèse Kavira Cmt/ Lyon (France) |
C’est en remplacement des sœurs Franciscaines que le
Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon a fait appel aux sœurs
carmélites missionnaires thérésiennes pour assurer la relève et ainsi continuer
l’apostolat à la maison où a vécu la vénérable Pauline Jaricot, fondatrice de
l’oeuvre de la propagation de la foi. Une année d’apostolat déjà
accompli, il y a des raisons de rendre grâce au Seigneur pour ses
merveilles ! Dans les lignes qui suivent, la sœur Marie-Thérèse parle de
leur mission précise et de la répartition des tâches en vue de faire avancer l’apostolat
qui leur est confié. En bonnes filles du Bienheureux François de Jésus-Marie
Joseph Palau (François Palau Y Quer), elles mettent au service de l’Eglise,
mystère de communion, leurs dons et talents.
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Une année de mission
en terre lyonnaise…
Une merveille du Seigneur !
On se souvient
encore : le 30 septembre 2013, le cardinal Philippe Barbarin archevêque de
Lyon a installé officiellement notre
communauté des carmélites missionnaire thérésiennes à Lorette, maison de
Pauline Jaricot.
Pour
ceux qui ne la connaissent pas, rappelons que Pauline Jaricot est née à Lyon,
le 22 juillet 1799, dans une famille des riches industriels. Dès l’enfance,
elle reçoit une bonne éducation chrétienne. A la suite d’une grave maladie,
dont elle en sort guérie de corps et d’âme ; de la mort de sa mère en
1816 et touchée par la grâce à saint Nizier, elle décide de servir Dieu
uniquement, prête à se consacrer à tout ce qui concerne la foi. Elle fait, en
privé, le vœux de chasteté et adopte le mode de vie et la manière de s’habiller
des pauvres ouvrières. Grâce à son frère Phileas qui se préparait pour la
mission en Chine, Pauline est informée des situations critiques des missions.
Elle fonda la propagation de la foi, le rosaire vivant et travaillant
intensément pour la cause des ouvriers. En 1862, elle meurt dans le dénuement
total. Signalons tout de même qu’elle priait aussi pour l’unité des chrétiens.
Maison Pauline
Jaricot :
lieu de mémoire, de mission et de prière
NOTRE
MISSION DANS SA MAISON :
faire de celle-ci un lieu de mémoire, de mission et de prière ; elle accueille des milliers des personnes en
provenance de tous les coins du monde.
Nous sommes une équipe de quatre sœurs
carmélites missionnaires thérésiennes. Chacune de nous a une tâche précise afin
de mener à bien la mission qui nous est confiée, répartie de la manière
suivante :
La
sœur Joséphine est responsable de
la maison, c’est-à-dire directrice du centre. Elle a en charge la coordination
des activités en faisant le lien entre les personnes.
La
sœur Elisabeth s’occupe du service
des veilleurs missionnaires. Concrètement, elle attribue à ceux-ci un diocèse du monde en vue de le porter dans
la prière. Ces personnes peuvent contribuer à la mission de l’Eglise selon
leurs possibilités. La plupart d’entre elles, bien qu’avancées en âges, manifestent leur désir de soutenir
l’Eglise par leur prière et leur sacrifice. Ajoutons aussi que la sœur
Elisabeth s’occupe du bulletin « prions ensemble » qu’elle rédige
tous les deux mois à l’intention des veilleurs missionnaires.
La
sœur Marie-Denise fait son
apostolat auprès des malades dans le domaine de la pastorale de la santé.
La
sœur Marie-Thérèse est affectée dans la pastorale diocésaine
des jeunes, principalement dans l’aumônerie de l’enseignement public.
Faisons
remarquer qu’en cette même date du 30 septembre 2014, la sœur Marie-Thérèse a
renouvelé ses vœux de religion.
La messe anticipée de sainte Thérèse de
l’enfant Jésus a été célébrée par père Robert Tumu, et concélébrée par le père
Charles –Arsène.
Après
la messe, nous avons partagé un verre d’amitié.
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