Une franche collaboration
de toutes..
pour un avenir meilleur
« Moi, j’ai planté, Apollos a
arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance.
Soeur Clarisse Raharisoa, cmt/Antananarivo |
Donc celui qui plante n’est pas
important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance :
Dieu. Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu
cultive, une maison que Dieu construit ». On a reconnu, sans difficultés, les paroles de Saint Paul
Apôtre dans sa première lettre aux Corinthiens, paroles qui invitent à une
franche collaboration si l’on veut bâtir une œuvre durable. Cela fait deux ans
que les carmélites missionnaires thérésiennes de la province « Sainte
Thérèse de l’Enfant-Jésus » ont acheté un terrain en Tanzanie, dans la
Ville de Mwanza, précisément à Nyakato. La sœur Clarisse qui revient de-là veut
partager avec nos lecteurs et ses consœurs le lancement des travaux de
construction du couvent. Pour le faire, elle nous retrace l’histoire de cette
fondation. Elle n’oublie pas les grand
défis en présence mais aussi les opportunités qui s’offrent à cette congrégation fondée par François Palau.
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Il y a deux ans…
Ce
projet de la fondation en Tanzanie ne date pas d’aujourd’hui. On se rappellera
que c’était au début de l’année 2013 que les démarches avaient commencé avec
les sœurs Beata Kayitesi, Joséphine Kahambu et Mireille Kabeya comme
« éclaireurs ». La fondation en Tanzanie, c’était une des décisions prises
lors de notre dernier chapitre. En 2013, les sœurs éclaireurs avaient effectué
deux visites dans la Ville de Mwanza au nord de la Tanzanie pour la prospection
et l’achat du terrain. On se rappelle encore de l’accueil chaleureux qui nous a
été réservé par Mgr Jude Thaddeus Ruwa’ichi, l’Archevêque de Mwanza. Avec un
cœur de père et de pasteur, il s’est montré disponible à nous accompagner dans toutes
les étapes de cette œuvre de fondation.
rencontre avec Mgr Jude,l'archevêque de Mwanza |
L'actuelle habitation des soeurs carmélites missionnaires thérésiennes à Nyakato |
On se rappelle encore qu’après cet accueil
inoubliable, comment, sans hésité, il a accepté de nous prêter une des maisons
de l’archevêché comme logement pour les sœurs qui viendraient superviser les
travaux de l’implantation, le temps que nous construisions notre couvent.
A ces visites, il faut ajouter celle de la sœur Victorine Bagalwa, notre actuelle Provinciale, effectuée en juin 2014, visite au cours de laquelle elle a eu l’occasion de rencontrer l’ordinaire du lieu pour une prise de contact et pour traiter du dossier de la continuité de notre fondation.
A l’issu de sa visite, les postulantes ont été transférées à Naïrobi, en attendant que les bâtiments soient terminés.
A ces visites, il faut ajouter celle de la sœur Victorine Bagalwa, notre actuelle Provinciale, effectuée en juin 2014, visite au cours de laquelle elle a eu l’occasion de rencontrer l’ordinaire du lieu pour une prise de contact et pour traiter du dossier de la continuité de notre fondation.
A l’issu de sa visite, les postulantes ont été transférées à Naïrobi, en attendant que les bâtiments soient terminés.
Aujourd’hui plus qu’hier…
Aujourd’hui,
nous sommes heureuses de vous annoncer que les travaux ont effectivement
commencé et que le chantier est en marche. La bénédiction de la parcelle et du
chantier a eu lieu le jeudi 12 février 2015 à 11 heures sous la présidence du
Père Nana, missionnaire d’Afrique et curé de la paroisse de Nyakato.
Avec le
psalmiste nous savons que « si le
Seigneur ne bâtit la maison, la bâtisseurs travaillent en vain ». Aussi,
nous avons voulu l’associé, lui Jésus, l’architecte et maître du chantier, lui qui
nous devancé sur ce terrain, lui qui connait le projet de nos cœurs. C’est tout
juste après la bénédiction que les premiers coups de pioche du lancement
officiel des travaux ont retenti. Pour le moment, nous ne sommes qu’au niveau
de la fondation.
La
petite communauté des pionnières est formée de trois de nos consœurs : Venantie,
Tabitha et Elise qui habitent dans la maison que Monseigneur l’archevêque nous
a prêtée.
Comme nous l’avions dit,
petite communauté aura pour tâche de suivre l’évolution des travaux du chantier
avec l’aide du curé dont la collaboration n’est plus à démontrer.
Demain, meilleur il fera…
Pour
un premier temps, nous pensons construire une maison de trois chambres, avec
une chapelle, un réfectoire, une salle de séjour, une cuisine avec dépôt, une
buanderie ainsi que les sanitaires. Suivront l’élévation des murs de clôture ainsi que les
autres grandes constructions.
Comme
toute bonne fille de Francisco Palau, nos trois sœurs commencent, petit à
petit, à s’insérer dans l’apostolat en dispensant des cours dans trois écoles
différentes et, à la paroisse, elles s’engagent dans la chorale.
Pour
vous donner un peu l’idée de l’endroit où est située notre parcelle, retenez
que c’est à Mwanza, la deuxième ville de Tanzanie, au nord du pays. Notez aussi
que cette zone est en voie de développement avec quelques universités. Le paysage
est magnifique : des vallées, des grosses roches extraordinaires et surtout
le lac Victoria.
Le projet initial est d’y mettre une maison de formation pour
le deuxième noviciat et plus tard, voir comment implanter d’autres œuvres
apostoliques, selon notre charisme, comme notre contribution à l’Eglise locale
et aussi comme source d’auto prise en charge de notre province. Nous avons
devant nous de grands défis à relever, défis qui nous concernent nous toutes et
demandent la contribution de toutes et de chacune. C’est la main dans la main
que nous pourrons saisir les opportunités qui s’offrent à nous afin de remplir
notre mission dans l’Eglise. Tout pour la gloire de Dieu!
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