Émerveillement pour tout ce
que Dieu accomplit :
"Le Puissant fit pour
moi de grandes choses…" (Lc 1,49)
Parmi les événements
capables de bouleverser nos vies ou
celles de nos proches, on peut citer la maladie et la souffrance. Souvent, les
malades se sentent mis à part de la vie par les bien portants. Pour remédier à
ce manque, une journée mondiale des malades a été créée en 1992 par le Pape
Jean-Paul II. Elle est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de
Notre-Dame de Lourdes. Cette journée nous rend attentifs au besoin de celles et
ceux qui traversent l’épreuve de la souffrance et de la maladie. Il y a plus :
en cette journée, les personnes atteintes des diverses maladies se sentent
écoutées, reconnues et aimées. A Goma, au centre de santé de référence Notre
Dame du Mont Carmel, nous avions tenté cette expérience. En témoignent, les
lignes qui suivent.
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Tout le monde le sait : le 11 février de chaque année, c’est
la Journée mondiale des malades. Dans l’Eglise, ce jour est célébré en lien
avec la fête de Notre Dame de Lourdes. Pour
ne pas laisser passer inaperçu ce grand jour, le Centre de Santé de Référence
Carmel à Goma, tenu par les sœurs carmélites missionnaire thérésiennes, a désiré le marquer par une célébration
Eucharistique, débutée à 8heures et présidée
par le Père carme déchaux Albert Tampwo Mulele, curé de la paroisse de Notre
Dame du Mont Carmel et aumônier dudit centre de santé.
Dans son homélie, le Père Albert a expliqué le sens de cette fête de Notre Dame de Lourdes dédiée aux malades
à travers sainte Bernadette Soubirous. Il a, en outre, insisté sur l’importance
du sacrement des malades : ne pas attendre que la maladie s’aggrave pour en
demander mais le faire à tout moment. Le célébrant a aussi exhorté les
participants à cette célébration à savoir accepter l’épreuve de la maladie et ne pas perdre
confiance en comptant sur la grâce de Dieu qui révèle sa grande compassion pour
l’homme. Au milieu de ses souffrances matérielles, physiques ou morales, le
croyant se sait aimé par Dieu autant que peut l’être un enfant par sa mère, a t-il
conclu.
Après l’homélie, le curé de la Paroisse Notre Dame du Mont
Carmel a prié pour les malades en leur imposant les mains. Ce geste de
compassion a touché les malades qui sont repartis, à la fin de la célébration
eucharistique, réconfortés : les uns chez eux, les autres dans leur lit
d’hôpital et d’autres encore en consultation médicale.
Enfants d’un même Père, cette journée nous rappelle que nous
sommes invités à avoir un peu plus d’attention pour ceux dont la fragilité est
si visible. Ne l’oublions pas : Un simple sourire et une joie contagieuse
peuvent guérir beaucoup de maux. Terminons
ces lignes par un extrait du message du Pape François pour cette journée
mondiale des malades :
« Frères et
sœurs, tous, malades, personnels de santé et volontaires, élevons ensemble
notre prière à Marie, afin que sa maternelle intercession soutienne et
accompagne notre foi et nous obtienne du Christ son Fils l’espérance sur le
chemin de la guérison et de la santé, le sens de la fraternité et de la
responsabilité, l’engagement pour le développement humain intégral et la joie
de la gratitude chaque fois qu’elle nous émerveille par sa fidélité et sa
miséricorde ».
O Marie, notre Mère,
qui, dans le Christ, accueille chacun de nous comme
un enfant,
soutiens l’attente confiante de notre cœur,
secours-nous dans nos infirmités et nos souffrances,
guide-nous vers le Christ ton fils et notre frère,
et aide-nous à nous confier au Père qui accomplit de
grandes choses.
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