TRADUCTION

mardi 2 octobre 2012

BUKAVU : SEPT NOVICES CARMELITES MISSIONNAIRES THERESIENNES SE CONSACRENT AU SEIGNEUR



Le Premier jour du mois d’Octobre, mois du Rosaire, c’est la fête de Thérèse de l’Enfant-Jésus, très connue sous le nom de Thérèse de Lisieux ou Petite Thérèse. En lignes télégraphiques, on retiendra que Thérèse est cette carmélite  moniale qui n’a voulu rien refuser à Dieu. C’est celle qui a attendu tout de sa miséricorde et qui avait un désir brûlant  dans son cœur : « être l’amour dans l’Eglise ». Amour ‘ardent’ pour Dieu, amour ‘héroïque’ pour ses consœurs. Thérèse c’est aussi celle qui, après un parcourt jalonné des joies, des souffrances, des deuils et de l’offrande d’elle-même, entrera dans la Vie toujours au Carmel de Lisieux le 30 septembre 1897 âgée de 24 ans.

C’est en ce jour béni, jour de fête et de joie, que sept novices carmélites missionnaires thérésiennes ont, à l’exemple de Thérèse, décidé de consacrer leur vie au Seigneur par l’émission des premiers vœux : 
 

-          Pauline TOUGMA (Burkina-Faso)
-          Hilda MUYESHE (Kenya)
-          Marie –Angèle RAVAONANDRASANA (Madagascar)
-          Catherine BORAUZIMA (RDC- Bukavu)
-          Aline MAPENDO (RDC- Bukavu)
-          Honorance ZAWADI (RDC-Bukavu)
-          Angélique NIRERE (RDC-Goma)

La cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu a servi de cadre pour marquer d’une pierre blanche ce double événement par la messe commencée à 14 heures sous la présidence de Monseigneur le Vicaire Général de l’archidiocèse de Bukavu, Pierre Bulambo. Une vingtaine de prêtres à ses côtés, venus pour concélébrer et encourager les futures professes dans leurs premiers engagements. Devant eux, une longue procession des carmélites missionnaires thérésiennes venues de Bukavu, de Goma et  des autres pays environnants.



Suivre le Christ sans rebrousser chemin.
L’homélie de Monseigneur le  Vicaire Général de l’archidiocèse de Bukavu, précédée par l’appel nominal de chacune des novices et un petit dialogue,  était axée sur les trois dimensions de l’appel :


-          L’appel à suivre le Christ, a d’abord une dimension personnelle où l’homme est appelé  personnellement, chacun par son nom. Et le Christ qui appelle attend aussi une réponse personnelle de la part de l’homme. C’est appel, a renchérit le célébrant,  c’est un appel à changer de vie pour devenir chaque jour meilleur plus qu’avant et cela, grâce à la foi en Dieu car les vœux de religion reposent sur les sacrements permanents et quotidiens. A ce stade, Monseigneur le Vicaire Général a invité les futures professes à l’imitation du Christ et à lui faire plaisir comme Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus..
-          L’appel a, ensuite,  une dimension christique car on est appelé non seulement à suivre pas à pas le Christ mais à faire honneur au Christ et à répondre à son appel en prenant sur soi son joug qui est léger et facile à porter.
-          L’appel revêt, enfin, une dimension ecclésiale puisque c’est dans une église domestique qu’on est appelé et c’est là aussi qu’on émet des vœux. C’est ici que le célébrant principal a exhorté les sept futures professes à apporter quelque chose de positif à la congrégation des carmélites missionnaires thérésiennes mais aussi à l’Eglise toute entière. Pour y arriver, elles doivent compter sur la prière de l’Eglise. C’est comme cela qu’elles pourront se mettre à la suite du Christ sans se décourager et sans rebrousser chemin au moment des épreuves.
  
Profession : Interrogation, émission des vœux et remise des insignes
Juste après l’homélie, le moment est venu d’interroger les futures professes qui étaient invitées à exprimer devant l’assemblée les motivations de leur consécration au Seigneur. D’un cœur résolu, elles ont exprimé leur désir de servir Dieu et le prochain dans cette congrégation, de renoncer à l’attachement aux biens matériels pour être disponibles aux besoins les plus urgents de l’Eglise et de leur congrégation.

C’est sur ces entrefaites qu’est intervenue la sœur Joséphine Kahambu, déléguée de la Supérieure Provinciale des carmélites missionnaires Thérésiennes pour recevoir leurs vœux et donner aux nouvelles professes les insignes de la profession que sont le voile : signe de soumission au Seigneur et de consécration au service de l’Eglise. Les constitutions qui contiennent les normes de vie des carmélites missionnaires thérésiennes. La croix-médaille : signe d’attachement au Christ crucifié, mort et ressuscité pour le salut de tous, croix-médaille qu’elles devront porter chaque jour comme épouse fidèle du Roi. 


Le chant d’action de grâce et la prière après communion terminés, la Sœur Joséphine Kahambu a pris la parole, au nom de sa supérieure provinciale, pour remercier tous et chacun d’être venu à cette célébration pour accompagner les professes. A l’endroit des sept nouvelles professes, la sœur Joséphine Kahambu a eu des mots justes pour les encourager à se laisser modeler par le Christ et à être ses témoins en défendant sa cause ainsi que celle de l’Eglise. Elle leur a aussi exhorté à chasser la peur car le Christ qui les appelle est fidèle et il sera toujours à leur côté pour leur montrer la route à suivre. Pour les encourager encore plus, la sœur déléguée s’est appuyée sur les paroles de leur Père Fondateur, le bienheureux Francisco Palau : «  Nos âmes obtiennent leur perfection dans le temps, avec le temps, progressivement et peu à peu ».  Pour clore, la sœur José Kahambu a saisi cette occasion pour annoncer le changement de système qui commence avec cette promotion des sept professes : désormais, après l’émission des vœux, contrairement à l’ancien système qui voulait que les professes aillent toutes et tout de suite au juniorat à Butare (Rwanda), actuellement les professes seront envoyées en mission  dans des différents communautés, a-t-elle informé à l’assistance qui était assoiffée de savoir la suite du parcours de nouvelles professes. Sans trop tarder, la sœur déléguée a procédé à la publication des nominations de chaque professe sous les acclamations de l’assistance comme pour les encourager à aller de l’avant. Elles partiront en mission soutenue par la devise de leur consécration qu’elles ont elles-mêmes choisi parmi les phrases, ô combien profondes,  de Saint Thérèse de Lisieux : « Je sens que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le Bon Dieu comme je l’aime». C’est à 16 heures 30 locales que cette eucharistie festive a pris fin.
Après la messe, les invités se sont rendus, non loin de la Cathédrale, dans la grande salle « CONCORDIA » de l’archevêché de Bukavu où un rafraichissement leur a été offert.

 Ce temps de partage et de retrouvailles était  agrémenté par des pas de danses et des saynètes exécutés par les novices carmélites missionnaires thérésiennes.  




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire