Lundi 18 Novembre 2013
L’ambiance continue son bonhomme de
chemin au rythme de la Création :
« Il y eut un soir, il y eut un
matin, TROISIÈME JOUR A KAOLACK »
Préparation immédiate à l’inauguration ...
Nous avons devancé le soleil pour rendre
grâce au Seigneur par les chants des laudes à 6h30, puis, après la collation, nous
nous sommes lancées dans différentes activités en vue de préparer la journée. Alors
que quelques sœurs rendaient belle la chapelle et que les autres s’occupaient de la cuisine, d’autres, quant à elles, ses sont chargées de
la propreté des alentours de la maison. Un événement se prépare :
ce lundi à 11h30, est prévue le
rite de la bénédiction de la maison puis la célébration eucharistique sous la
présidence de son Excellence Monseigneur Benjamin Ndiaye, évêque de Kaolack.
Les trois communautés des CMTs forment une chorale. L’ambiance de la solennité laissait
filtrer un air de liesse exceptionnelle.
Il y a une justification à cela : la reconnaissance infinie envers Dieu qui
nous veut présentes dans la maison de Marie « Keur Mariama ».
« Apporter la fécondité féminine dans la société masculine »
C’est après avoir béni tout le couvent
dans ses moindres détails que la messe a débuté. Dans son homélie, l’évêque de
Kaolack a été on ne peut plus clair dans ses propos : De prime à bord, il nous a fait savoir
que la circonstance de cette bénédiction se prêtait à la fête du jour : La
Dédicace des Basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul. Ces derniers, étant
des colonnes de l’Eglise, avaient une grande fermeté, une assurance et une endurance
en Jésus-Christ. C’est dans cet esprit que l’évêque nous a accueillies dans la terre
de Mariama, qui est composée du grand séminaire
Saint Paul et du couvent des frères Carmes déchaux. Nous retenons cette belle
figure de style : « Dans cette société masculine, vous êtes les bienvenues,
vous apportez la fécondité féminine et maternelle ». Pour certains, et beaucoup d’ailleurs,
le pôle et le cœur du diocèse c’est la cathédrale, mais lui, comme Pasteur de
Kaolack, s’est permis de délocaliser ce titre pour l’emmener à « Keur Mariama ».
Voilà pourquoi ceux qui y vivent sont exhortés à travailler en symbiose et en
toute fraternité, car leur mission est à la fois sociale et ecclésiale.
" Enfin, les carmélites àKEUR MARIAMA »
Se référant à la première lecture tirée
du livre des Actes des Apôtres, où il est décrit comment les apôtres, Paul y compris,
après avoir fait une escale à Malte, sont enfin arrivés à Rome. S’adressant aux
sœurs Bernadette Mukantaganda et Christine Nsula qui étaient depuis le 13
Decembre2012 à Kaolack ville pour le suivi de construction, Monseigneur Benjamin leur a dit : « Vous
voilà enfin à Keur Mariama après avoir fait une escale à
Kaolack », « Jésus est avec
vous dans cette mission, c’est lui qui vous l’a confiée, ayez toute
confiance en lui ».
En addition, se servant de l’évangile de
Saint Matthieu dans le quel il nous est parlé de Jésus
qui donne du pain aux affamés et
qui se retire pour prier, l’évêque de Kaolack a poursuivi son exhortation en
invitant les sœurs à ne pas se laisser absorber totalement par le service. Raison
pour la quelle le dispensaire se trouve
à une distance de la communauté. Tout en invitant les sœurs à mettre de
l’équilibre entre la vie spirituelle et la vie apostolique, il a émit ce
souhait « Faites de ce lieu, un
lieu de prière, que la Vierge Marie qui est la patronne de ce lieu vous
accompagne dans votre mission ».
« Se connaitre pour mieux travailler ensemble »
Après la messe nous nous sommes dirigées au réfectoire
pour un repas festif avant lequel la sœur provinciale a pris la parole
pour remercier Monseigneur l’évêque et
puis tous nos invités.
Dans son message, elle a pris un
laps de temps pour expliquer qui nous
sommes, car elle a dit : « quand on vit ensemble et qu’on ne se
connait pas, il y a risque de confusion ». Elle s’est alors servie des
articles 1, 2 et 4 des nos constitutions et puis elle a offert à l’évêque les
constitutions et elle a présenté
les sœurs qui vont rester œuvre dans le Diocèse dont il est le Pasteur. Il
s’agit des sœurs : Eugénie Kayitesi, Christine Nsula, Adèle Mwamini et
Charlotte Salama.
A 16h, les sœurs venues de Thiès sont rentrées et les autres
se sont rendues au village pour une
deuxième visite.
L’accueil réservé était
chaleureux. Un temps d’échange et de dialogue. C’était vraiment très
émouvant. Il fallait le vivre pour en parler.Une rencontre avec le
chef du village a été aussi prévue. Celui-ci a promis de prendre en charge le problème de la sécurité des sœurs qui vont vivre là jour
et nuit.
Le mardi, les sœurs de la communauté de Diamaguène se sont mises en route.
C’est de la sorte que s’est clôturé notre séjour à Kaolack.
Tout pour la plus Gloire de Dieu et les
Salut du Monde par le service à l’Eglise.
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