DIMANCHE 17 Novembre
2013 : Sainte Hilde.
« Déjà levé sur d’autres
terres,
Le jour éveille les cités »
Le jour éveille les cités »
Le
coq chante : on s’éveille et on se réveille. Nous vivons au rythme de la
Création. On est tenté de paraphraser les parole du Livre de la Genèse : « Il
y eut un soir, il y eut un matin : Deuxième
jour à Kaolack »
« Soutenir … Encourager… Accompagner »
Cette
journée a débuté par l’office des
laudes. Avant que les travaux et autres activités ne nous sollicitent, la sœur provinciale a pris la parole pour nous expliquer le pourquoi de notre présence à
Ndiafatte. Dans son exhortation, le sœur Beata
a insisté sur les trois verbes qui doivent résumer l’attitude des toutes
les sœurs qui œuvrent au Sénégal : « Soutenir »,
« Encourager » et « Accompagner » nos sœurs dans leur nouvelle
mission. Le fait que toutes les sœurs assisteront à la bénédiction de ce
couvent, c’est déjà un signe non négligeable ! Ainsi bien démarrer avec beaucoup de force et de courage, car
tout ce qui débute bien a une bonne fin car on est rassuré de pouvoir
continuer le plus longtemps possible. Par contre, une mission qui commence en
tâtonnant ne peut pas durer. Aussi, elle nous a informées que ce qui se
fera n’est qu’une inauguration « provisoire » vu que les documents de
la parcelle qui abrite le dispensaire où les sœurs travailleront ne sont pas
encore mis en ordre de la part de service cadastral. Ainsi, l’inauguration « officielle » est
prévue pour le 26 Février 2014.
Nous n’avons pas perdu de vue l’une d’entre
nous, la sœur Hildah MUSABI qui fête sa sainte Patronne
en ce dimanche.
« Quatre sœurs : Peu nombreuses,
mais capables d’enflammer le
monde
par le témoignage
de vie » A
9h30, nous nous sommes rendues au séminaire Saint PAUL pour participer à la messe dominicale.
Dans son intervention,
le recteur du séminaire, l’abbé Léon Ndour, a pris son temps pour nous
accueillir à « Keur Mariama ».
Après nous avoir présenté en bref la vie du séminaire, il a insisté sur le fait
que dans notre vie, ce qui compte plus c’est le témoignage et la mission. Faisant
allusion à ses séminaristes qui ne sont qu’au total 19, provenant de 6 Diocèse
différents, l’abbé Léon a dit que ceux-ci peuvent enflammer le monde d’amour
par leur témoignage. C’est sur ces mots qu’il nous a accueilli de nouveau en se
montrant disponible à chaque fois que nous solliciteront leur aide.
A
cela s’en est suivi le mot de la sœur provinciale qui n’est pas allée très loin : après avoir
exposé en peu de mots notre charisme dans le quel elle a mis plus l’accent sur
la dimension missionnaire et qui, d’ailleurs, concorde bien avec la situation
dans laquelle nous nous retrouvons, elle a paraphrasé l’abbé recteur, en disant
qu’avec les quatre sœurs qui vont rester-là,
nous pouvons ensemble enflammer le monde par notre témoignage de vie.
Le
deuxième temps a été celui de la visite du séminaire. C’était très édifiant
cette rencontre, nous étions toutes heureuses d’être là et de faire leur connaissance
car nous aurons désormais à collaborer.
A
18h30, quelques une de nous, en
compagnie des sœurs Beata et Xavérine, ont effectué la première visite dans le
village, pour rencontrer le peuple et leur informer que les sœurs se sont déjà installées à coté d’eux et sont à leur disposition pour
les soins. Le frère Alphonse Biram Faye, frère hospitalier de saint Jean de
Dieu de la communauté de Thiès leur a
servi de guide et de traducteur, en attendant l’apprentissage de la langue.
De
retour au couvent, après avoir chanté les vêpres et pris ensemble le dîner, la
sœur provinciale nous a donné le programme du jour suivant, avant que rentre chacune
dans le secret de sa chambre.
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