TRADUCTION

vendredi 22 novembre 2013

KAOLACK/ 2ième Jour: But de la mission et visite au séminaire Saint Paul

DIMANCHE 17 Novembre 2013 : Sainte Hilde.

« Déjà levé sur d’autres terres,
                            Le jour éveille les cités »

Le coq chante : on s’éveille et on se réveille. Nous vivons au rythme de la Création. On est tenté de paraphraser les parole du Livre de la Genèse : « Il y eut un soir, il  y eut un matin : Deuxième jour à Kaolack »

« Soutenir … Encourager… Accompagner »


Cette journée a débuté par l’office  des laudes. Avant que les travaux et autres activités ne nous sollicitent,  la sœur provinciale a pris la parole pour  nous expliquer le pourquoi de notre présence à Ndiafatte. Dans son exhortation, le sœur Beata  a insisté sur les trois verbes qui doivent résumer l’attitude des toutes les sœurs qui œuvrent au Sénégal : « Soutenir », « Encourager » et « Accompagner » nos sœurs dans leur nouvelle mission. Le fait que toutes les sœurs assisteront à la bénédiction de ce couvent, c’est déjà un signe non négligeable ! Ainsi bien démarrer  avec beaucoup de force et de courage, car tout ce qui débute bien a une bonne fin car on est rassuré de pouvoir continuer le plus longtemps possible. Par contre, une mission qui commence en tâtonnant ne peut pas durer. Aussi, elle nous a informées que ce qui se fera n’est qu’une inauguration « provisoire » vu que les documents de la parcelle qui abrite le dispensaire où les sœurs travailleront ne sont pas encore mis en ordre de la part de service cadastral. Ainsi,  l’inauguration « officielle » est prévue pour le 26 Février 2014. 

Nous n’avons pas perdu de vue l’une d’entre nous, la sœur Hildah MUSABI qui fête sa sainte Patronne en ce dimanche.  
« Quatre sœurs : Peu nombreuses,
                   mais capables d’enflammer le monde
                                                  par le témoignage de vie »  A 9h30, nous nous sommes rendues au séminaire Saint PAUL pour  participer à la messe dominicale. 















Dans son intervention, le recteur du séminaire, l’abbé Léon Ndour, a pris son temps pour nous accueillir à « Keur  Mariama ». Après nous avoir présenté en bref la vie du séminaire, il a insisté sur le fait que dans notre vie, ce qui compte plus c’est le témoignage et la mission. Faisant allusion à ses séminaristes qui ne sont qu’au total 19, provenant de 6 Diocèse différents, l’abbé Léon a dit que ceux-ci peuvent enflammer le monde d’amour par leur témoignage. C’est sur ces mots qu’il nous a accueilli de nouveau en se montrant disponible à chaque fois que nous solliciteront leur aide.            

A cela s’en est suivi le mot de la sœur provinciale qui  n’est pas allée très loin : après avoir exposé en peu de mots notre charisme dans le quel elle a mis plus l’accent sur la dimension missionnaire et qui, d’ailleurs, concorde bien avec la situation dans laquelle nous nous retrouvons, elle a paraphrasé l’abbé recteur, en disant qu’avec les quatre sœurs qui vont rester-là,  nous pouvons ensemble enflammer le monde par notre témoignage de vie. 
















Le deuxième temps a été celui de la visite du séminaire. C’était très édifiant cette rencontre, nous étions toutes heureuses d’être là et de faire leur connaissance car nous aurons désormais à collaborer.                                                      
















A 18h30,  quelques une de nous, en compagnie des sœurs Beata et Xavérine, ont effectué la première visite dans le village, pour rencontrer le peuple et leur informer que les sœurs se sont  déjà installées  à coté d’eux et sont à leur disposition pour les soins. Le frère Alphonse Biram Faye, frère hospitalier de saint Jean de Dieu de  la communauté de Thiès leur a servi de guide et de traducteur, en attendant l’apprentissage de la langue.
















De retour au couvent, après avoir chanté les vêpres et pris ensemble le dîner, la sœur provinciale nous a donné le programme du jour suivant, avant que rentre chacune dans le secret de sa chambre.    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire