Le « OUI » définitif
des trois Carmélites
MissionnairesThérésiennes
Après
un semestre de réclusion et d’approfondissement « charismatique » qui
s’est déroulé dans leur communauté de Butare au Rwanda, et une dizaine des
jours de retraite, l’heure était venue
pour conclure ce long temps d’exercice spirituel et de ressourcement par
l’émission des vœux perpétuels.
Pour le faire, il a fallu traverser la frontière, quitter le Rwanda pour aller en RD Congo. La Paroisse Notre Dame du Mont Carmel de Goma était choisie comme cadre pour abriter cet événement d’Eglise. Le deuxième dimanche de l’Avent doublé de la solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie s’y prêtait pour la consécration.
Pour le faire, il a fallu traverser la frontière, quitter le Rwanda pour aller en RD Congo. La Paroisse Notre Dame du Mont Carmel de Goma était choisie comme cadre pour abriter cet événement d’Eglise. Le deuxième dimanche de l’Avent doublé de la solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie s’y prêtait pour la consécration.
Elles
étaient trois Soeurs carmélites missionnaires thérésiennes à émettre les vœux
perpétuels :
-
Claudine BWEMA CHIZA (RDC/Bukavu)
-
Tahina Marie Gina RAZIFINDRAVITA (Madagascar)
-
Cécile FAIDA KAMBALE (RDC/Goma)
Sous
la présidence de l’Abbé Benjamin Barumi, Econome général du Diocèse de Goma,
mandaté par Mgr Théophile Kaboy pour la circonstance, avec, à ses côtés treize
prêtres, venus de Goma, de Bukavu et du Rwanda
pour la concélébration, cette messe a débuté à 10h40.
Outre les fidèles
chrétiens de cette paroisse, l’assemblée était composée des membres des
familles, amis et connaissances, religieux et religieuses, tous venus pour
soutenir et entourer de leurs prières, celles qui vont de consacrer au Seigneur.
L’homélie
de l’abbé Benjamin était toute axée sur les lectures de la solennité de l’Immaculée
conception avec une application à la consécration religieuse. Dès l’entame, le
célébrant a dit a juste titre qu’en Marie, s’est accomplie la promesse de la
Genèse, car Jésus est vainqueur du mal et de la mort. Parce que Mère du
Sauveur, Marie devient par lui la vraie mère des vivants. Quelle que soit la valeur
personnelle de chacun, à t-il poursuivit, le salut de l’homme est un don que
Dieu veut lui faire depuis toujours. Et la Vierge Marie a été la première à
bénéficier de cet amour gratuit. L’abbé Benjamin n’a pas manqué des paroles
justes pour expliciter à l’intention de l’assemblée et tout particulièrement à
celle qui vont émettre les vœux, le sens de la consécration dans la vie
religieuse par les conseils évangéliques d’obéissance, de chasteté et de
pauvreté. Pour finir, le célébrant a exhorté les trois futures professes, pour
qu’à l’exemple de la Vierge Marie, elles accueillent en elles cette Parole qui
sauve et qui soutient la fidélité dans les engagements.
C’est
dans ces entrefaites qu’est intervenue l’étape de l’interrogation
aux futures professes. Dans leurs réponses, les trois sœurs carmélites
ont exprimé les motivations profondes qui les ont poussées à offrir
définitivement leur vie au Seigneur. Puis, a suivi le chant des litanies
des saints, moment fort pour implorer les grâces divines en faveur des celles qui
allaient se consacrer définitivement au Seigneur.
C’est
ici que, devant toute l’assemblée, les trois religieuses carmélites ont eu à
émettre leurs vœux entre les mains de la sœur Ma José Gay Miguel, vicaire générale des carmélites missionnaires thérésiennes, après
quoi elles ont reçu les trois insignes
de la profession perpétuelle que sont les constitutions qui
contiennent toutes les normes des carmélites missionnaires thérésiennes ;
la croix, signe d’attachement au Christ mort et ressuscité pour le salut du
monde et la Bible, source intarissable à laquelle les professes puiseront
la Parole de vie pour elles-mêmes et pour les autres vers qui elles seront envoyées.
Cette
partie de la profession a été clôturée par le chant à la Vierge Marie, Reine et
Beauté du Mont Carmel, le solennel « Flos Carmeli », chanté d’un seul
chœur par toute la famille carmélitaine présente à cette célébration.
Avant
la bénédiction finale, c’était le moment de prononcer les mots de remerciement.
Successivement, sont passés à l’ambon : un représentant des familles
biologiques des nouvelles professes, la sœur Odette Gapira (conseillère générale)
ainsi que le Père Jean Mukendi, curé de la
Paroisse Notre Dame du Mont Carmel.
Comme
on pouvait s’y attendre, remerciements, action de grâce, congratulations et
conseils étaient au rendez-vous dans tous ces discours. Pour rendre concret
leur engagement, les professes carmélites ont choisi une parole de leur
Père fondateur, le Bienheureux Francisco Palau, comme devise: « Je
n’attends rien de moi-même, j’espère tout de sa grâce ». Tout
leur programme de vie au sein de cette congrégation se trouve exprimé dans ces
mots.
C’est
à 13h30 que cette célébration a pris fin. Tout de suite après, les invités se
sont dirigés vers le grand hangar paroissial pour le partage d’un agapè fraternel. Chants
et danses ont jalonné ce temps de retrouvailles fraternelles et familiales.
Teresa de Los Andes, Teresa de Ávila, Teresa de Colônia e Teresa de Lisieux. Os Céus me falam sem parar destas amigas...que me trouxeram até aqui...
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